genre: horreur, épouvante (interdit aux - 12 ans)
année: 2009
durée: 1h50
l'histoire: Emily Jenkins est assistante sociale et pense avoir tout vu jusqu'à ce qu'elle ait entre les mains le dossier de Lillith Sullivan, une enfant de 10 ans. Emily parvient à arracher la jeune fille à son foyer et décide de garder l'enfant chez elle en attendant une bonne famille d'accueil. Mais elle ne va pas tarder à découvrir que Lillith n'est pas si innocente qu'elle le pensait.
La critique de Eelsoliver:
Les mioches turbulents, vengeurs ou diaboliques semblent être la nouvelle attraction du genre horreur et épouvante depuis quelques années.
En effet, on a pu voir quelques films de genre avec The Children, Eden Lake et en fin d'année dernière avec le très bon Esther. Renée Zellweger se voit donc elle aussi flanquée d'une gosse machiavélique dans le Cas 39.
Pourtant, tout laisse supposer que la moutarde est une nouvelle petite Cosette en culotte courte. Telle est l'excellente idée de départ de ce film d'horreur, réalisé par Christian Alvart.
La première heure du film est pour le moins excitante puisque l'on découvre une pauvre gamine de 10 ans, Lillith Sullivan, vivant au sein d'une famille pathologique.
La jeune fillette échappe de peu à la mort puisque l'assistante sociale, Emily Jenkins (Renée Zellweger), la récupère alors que ses parents tentaient clairement de la tuer.
La jeune femme célibataire se prend d'affection pour la mioche et décide de la garder quelques temps chez elle en attendant de lui trouver une bonne famille d'accueil.
Mais très vite, Lillith a un comportement étrange. Premièrement, un psychologue fait part de ses inquiétudes à Emily au sujet de la personnalité de la fillette.
Ce dernier ne tardera pas à disparaître, massacré par quelques frelons. Ce qui permet de voir Bradley Cooper dans un rôle secondaire avant qu'il n'explose réellement au cinéma.
Pour le reste, Le Cas 39 instaure un certain climat de tension mais faiblit réellement dans sa dernière demie heure, très classique dans son déroulement.
Tout le problème réside justement dans les révélations qui nous seront apportées sur la petite fille diabolique en question.
Toutefois, Renée Zellweger se montre convaincante dans le rôle de cette assistante sociale qui va découvrir le passé étrange de la fillette psychopathe.
Sans pour autant valoir Esther ou la Malédiction (pour prendre un exemple beaucoup moins récent), le Cas 39 parvient à tirer son épingle du jeu mais peine également à exploiter son réel potentiel.
Note: 12.5/20