Écrit par Cameroon Tribune
Mardi, 09 Novembre 2010 12:31
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Combattre des « formes de corruption sophistiquées ». Simon Bolivar Njaami Nwandi, membre de la Commission nationale anticorruption (Conac), pense que la formation dispensée lundi à l'Enam servira au moins à ça. Et qu'elle l'outillera utilement dans le cadre de son travail, lui comme la dizaine de ses collègues de la Conac présents à l'ouverture du séminaire hier dans la salle des actes de l'Enam. La cybercriminalité, pour en avoir une définition ne serait-ce que sommaire, se présente comme tout acte répréhensible utilisant les systèmes d'information : les réseaux informatiques et les réseaux de communication. Le directeur général de l'Enam, Benoît Ndong Soumhet, dans son discours d'ouverture du séminaire, l'a qualifiée de « fléau pernicieux, qui prend des formes nouvelles au gré des évolutions technologiques ». Il est plus que temps de voir la Conac s'y intéresser, la « cote d'alerte » ayant été atteinte.
Auprès des experts commis à la tâche donc, les hauts responsables de la Conac admis à la formation d'hier ont planché sur ce mal polymorphe et protéiforme, à travers des exposés théoriques, des travaux en ateliers et des études de cas. Il faut souhaiter qu'en bout de course ils aient effectivement récolté un élargissement de leur savoir en la matière. Qu'ils aient obtenu ce « supplément d'informations » qu'un des séminaristes espérait peu avant le début des travaux. Si la corruption étend ses tentacules jusque dans le cybermonde, alors ses traqueurs, les membres de la Conac en l'occurrence, doivent pouvoir l'y poursuivre. Sans pour autant se perdre, ou sombrer dans les dédales et les entrelacs dont cet espace est si riche.