Ezio est de retour...
Comptant parmi les grosses sorties de cette fin d'année, Assassin's Creed : Brotherhood n'en finit plus de faire parler de son mode multi. Ce serait cependant oublier que la licence est avant tout à vocation solo et que celui de ce nouvel épisode n'est pas dépourvu de nouveautés. Nous avons eu la chance de nous y essayer longuement, dans le calme et confortablement installés, et nous vous livrons aujourd'hui nos premières impressions.
Brotherhood, qui fait office d'interlude en attendant un troisième épisode que d'aucuns disent prendre place pendant la révolution française (quelle douce utopie que nous caressons ici), est la suite directe d'Assassin's Creed 2. On y retrouvera donc Ezio Auditore là où on l'avait laissé dans le second épisode et l'on en saura plus sur beaucoup de questions qui étaient restées sans réponses. Cette fois-ci, notre célèbre assassin sera confronté à son Némésis, le fils du pape. Nous n'irons pas plus loin dans le scénario tant celui-ci s'annonce riche et plein de surprises, peut-être même plus que les précédents. Ce qui frappe en effet lorsque l'on appréhende ce nouvel opus est la profusion de courtes vidéos, presque entre chaque mission, qui replacent le joueur dans un contexte bien précis et semblent l'amener doucement mais sûrement vers un inexorable affrontement final. Tout cela sent donc bon la cohérence et devrait réserver au joueur de nombreuses émotions sans qu'il soit pour autant obligé d'attendre des heures. Les phases dans le présent, en compagnie de Desmond, ont également été grandement améliorées même si nous n'avons pas pu en voir beaucoup sur ce point.
Vous le savez sans doute déjà, Ezio sera amené à aller à Rome, centre névralgique de la domination de la famille Borgia. C'est dans cette ville que se situera la plus grande partie de l'aventure et si certains se demandent encore pourquoi Ubisoft s'est contenté d'une seule cité pour cet épisode, il suffit de voir la taille des quartiers pour être rassuré. L'aire de jeu s'annonce immense et là aussi la cohérence devrait en être renforcée. Vous pourrez vous déplacer dans la ville en cheval - l'une des capacités inédites - et il faudra bien cela pour aller d'un bout à l'autre de celle-ci en un temps raisonnable. Il faut avouer que galoper dans les petites ruelles de la cité est plutôt grisant, même si arpenter ses toits l'est encore plus. La ville propose toujours son lot d'échoppes où vous pourrez améliorer armes et armures, mais elles sont toutes contrôlées par les Borgia et il vous faudra les libérer en détruisant les tours de garde érigées par la famille. Une fois cela fait, vous pourrez les rouvrir moyennant quelques florins.
Par une petite pirouette scénaristique, Ezio perdra assez tôt dans l'aventure sa résistance, ce qui annonce une nouvelle fois une évolution du personnage au fil de sa progression dans l'histoire. Cela se fait cependant assez naturellement et vous garderez tout du même quelques petits accessoires bien pratiques afin de symboliser la puissance de l'assassin désormais accompli. A ce propos, on notera l'apparition de nouvelles armes ainsi que de nouveaux équipements imaginés par Léonard de Vinci. Les plus marquants sont sans aucun doute l'arbalète, une arme dévastatrice, ainsi que le parachute qui vous permettra de fuir rapidement du haut des toits en vous jetant dans le vide. Tout cela fluidifie encore un gameplay qui avait à peine besoin de l'être et Ezio est encore plus à l'aise aussi bien sur les toits que dans les rues. C'est un vrai plaisir que de le faire courir et sauter tant l'ensemble s'enchaîne sans aucun souci.
On note également une diversification des objectifs que vous aurez à accomplir, puisque l'on a pu voir des missions où il s'agissait simplement d'aller rattraper un cheval en fuite ou d'autres où nous devions défendre des remparts à l'aide de canons. Même si nous n'avons pas pu les voir, sachez que vous devrez également aller détruire des armes mises au point par Leonard de Vinci et tombées aux mains des Borgia (notamment un tank). Enfin, on retrouve les tombeaux, qui seront l'occasion de varier le gameplay en vous proposant des séquences de plateforme pure. Celui que nous avons arpenté ne proposait pas de combats mais simplement des phases de grimpettes qui sont encore une fois d'une fluidité exemplaire et profitent de manière fort convaincante de l'agilité d'Ezio.
Le système de combat a été légèrement modifié et est désormais beaucoup plus dynamique qu'avant. La part belle est laissé à l'attaque, puisque les coups d'Ezio portent plus souvent qu'avant. Il arrivera que plusieurs ennemis vous attaquent en même temps, ce qui vous oblige vraiment à prendre des risques, la parade n'étant pas toujours efficace. On perd donc l'aspect « file indienne » que l'on avait dans les deux premiers épisodes et l'on se surprend à enchaîner les mises à mort de manière rapide et toujours très classes. On pourra également se battre à cheval, même si nous n'avons pas eu l'occasion de le tester durant notre prise en main.
L'autre grand ajout de cet Assassin's Creed : Brotherhood est l'apparition du système de la guilde des assassins. Celle-ci sera créée par Ezio qui n'est pas de taille à lutter seul contre la puissance des Borgia. Vous pourrez donc recruter des assassins en sauvant des citoyens opprimés et les faire évoluer à la manière de tout bon RPG. A chaque objectif accompli, ils gagneront des points d'expérience et monteront de niveau. Cela débloquera des points de compétences qui pourront être répartis selon deux catégories qui amélioreront la défense et l'attaque de vos apprentis. Ceux-ci pourront ensuite vous servir de deux manières bien distinctes. Vous pourrez les appeler comme soutien pendant vos missions, afin de détourner l'attention des gardes ou de vous aider dans des affrontements en votre défaveur, ou les envoyer en mission à travers le monde afin de compléter des objectifs secondaires qui vous rapporterons de nombreux florins, le monnaie locale. Vous devrez cependant faire attention à ne pas les utiliser à tort et à travers, leur mort étant définitive et vous obligeant à aller recruter d'autres citoyens qui commenceront au niveau minimum.
Avec ce nouvel aspect du jeu qui rajoute un peu de gestion, ses quêtes variées et son histoire qui semble plus dense et cohérente que jamais, Assassin's Creed : Brotherhood s'annonce donc comme un incontournable de cette fin d'année et devrait surpasser un aîné déjà excellent.
Assassin's Creed : Brotherhood
- PS3
- Genres : Action / Aventure / Infiltration
- Sortie FR : 18 novembre 2010
- Suite directe d'Assassin's Creed II où vous contrôlez toujours Ezio, mais cette fois-ci à Rome dans une bataille entre les Assassins et les Templiers.
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