Mais c'est...Bien sûr:Une lumière qui s'allume, une vérité qui jaillit au bout d'une nuit blanche. Ou dix ans de tunnel.Tu fais ce que tu veux, moi c'est un marathon ou un petit effort physique: Les neurotransmetteurs agissent, les synapses font leur boulot, les neurones font connaissance et tu comprends tout à coup la simplicité des choses et des gens.Nous avons tous dans notre recueil d'aphorismes personnel un florilège pour les musiques, un spicilège pour les maximes.Des phrases toutes faites, pensées par un autre et qui nous vont comme un gant. Ce mot plutôt qu'un autre et tu te dis qu'un cerveau prestigieux et célèbre à suivi le même cheminement que toi. C'est troublant de penser à Sénèque, avec quelques siècles de mieux et de se dire que le grand homme avait raison:"Les grandes douleurs sont muettes!"Bon, Sénèque ne devait pas bricoler, parce qu' un coup de marteau sur les doigts, en général tu t'exprimes.C'est notre référenciel commun tous ses proverbes, notre patrimoine collectif, l'héritage dont personne ne se dispute le partage. La pièce parfois égarées du puzzle de nos vies émiettées par qui, un deuil qui, un divorce qui, une faillite et la dispersion du Moi. La craquelure de l'exo-squelette et la fuite du "dedans" envahis du "dehors".Par ces fêlures pénètrent.....Les plus connus:"C'est la matière qui crée le vase, pourtant c'est le vide qui l'emplit.""Découvre la force du non être, l'efficacité du non agir." Laotseu, le tao te king."pose toi au bord de la rivière, tu verras passer le corps de ton ennemi."Confucius.Le rubik cube de la pensée orientale. Tu le manipules dans tous les sens et tu finis toujours par lui trouver du sens. La maturité venue, une nouvelle signification se fait jour.Chacun y va de son interprétation et ce vase s'emplit de toi.La pensée orientale, c'est la passivité (apparente) que l'on a du mal à adapter à notre système. Pourtant, l'action- réaction est contre productive en ceci qu'elle mobilise de l'énergie et nous a fait passer du lance-pierre à la bombe atomique. Sans compter que "l'agresseur" utilise l'énergie de ta réaction pour renforcer la sienne et justifier ses horreurs. On se perd. On ne distingue plus la vengeance de la justice et Minerve s'efface devant Némésis.Alors? Esquiver les nuisibles et agir sans subir! On n' est pas bien là, tous les deux au bord de la rivière?Toutefois il faut se méfier des phrases redondantes des va-t-en guerre qui récupèrent notre jeunesse et notre enthousiasme:"aqui se queda la clara..." Ici est la vérité. La chanson écrite pour El commandante CheGuevarra. On a vu la suite. Le loser romantique s'est fait piquer l'affaire par Fidel Castré le mal nommé, et Staline et Mao nous ont bien baladé. Je continue pourtant à porter ma bachouse à l'envers, j'aime toujours les Norton (la poverosa, la moto, troisième personnage du film) et je crois que la photo du moustachu à l'étoile sur fond rouge traîne encore dans ma cave.Revenons à Sénèque et les Tite live, Pline l'ancien et le jeune. Je n'achète que des livres désuets au hasard des rencontres sur les étals des bouquinistes et j'avais distraitement joint à mes achats un bouquin blanc, sans trop de pages qui tenait bien en mains, (je suis un tactile j'effeuille, je feuillette...) Arrivé à la maison..... le bouquin était...... en latin.Moi, en latin j'ai:"Alea jacta est"et je pratique le "carpe diem", un peu de: "Rosaris, rosé, rosam"grâce à Brel; Modus grâce à Renault et cunilingus grâce soit rendue à quelques amies.Un peu léger pour lire Tite Live en V.O.Cette digression pour dire que la frime ne paie pas et si tu laisses orgueilleusement dans ta bibliothèque ce genre de book, tu t'exposes à tomber sur un érudit qui risque de te faire passer pour un baltringueauprés de tes amis. Sans compter que " la sagesse de Sénèquen'empêchât pas la folie de Nèron"La quêteidentitaire est un chantier inutile comme le point d'interrogation formé par les nuages dans le ciel. Sa réalité est dispersée par le vent: Nous savons dés le début qui nous sommes.Cela ne correspond pas forcément à ce qu'ont prévu à notre place nos géniteurs. Puisqu'il faut être celle, celui qu'ils ne sont pas. Nous devons réussir là où il ont échoué. Il nous faut désapprendre nos vies.Quelle perte de temps: "Les mots savent de nous ce que nous ignorons d'eux"René Char." Cultive tes défauts car c'est vraiment toi"Jean Cocteau. Valable, aussi maispasque, pour l'identité sexuelle que la société voudrait réduire à une histoire d'entre jambes pour ses besoins démographiques.Bon ça c'est fait, la partie immergée de l'iceberg maintenant et aprés une chanson, j'arrête."Qui dort dine!"Dicton populaire, pas de problème tout le monde connaît: Tu n'as rien à croquer, un bon sommeil et passe la faim, remise à plus tard.Ben non! C'est pension complète."Qui dort [doit]diner". L'aubergiste exige que l'on prenne un repas en plus de la chambre pour des raisons mercantiles.Pas grave, s'agissant de tavernes, mais cela prouve qu'il faut se méfier des mots et de ceux qui les utilisent à leur profit.Parfois, c'est de la "variette" avec des vers inattendus, que l'on a entendus sans y prêter attention.Une chanson qui traîne dans la tête comme des acouphènes.Et soudain, elle a la beauté d' une étoile filante qui s'allume dans la nuit.Officiant comme un phare."Le jour s'est levé,sur une étrange idée"Créer un blog, retrouver le monde et son Charivari."C'était un matin comme ce matin là....Il y a une éternité, il y a un siècle, (il y a un an ou deux peut-être trois).aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne......Je pense encore à toi[qui] es-tu? Où es-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi.Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune.Comme elle je m'étend sur le sable et recule. Je me souviens des marées hautes, du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer.........Il y a une éternité, il y a un siècle, il y a un an."Une étrange idée!Merci, Jean Louis Aubert. Merci, Jo! (peut-être un peu déformé pour les besoins du jour)