Nous avons déjà donné la monnaie (création de la BCE en 1999), le secteur des télécommunications, une partie des autoroutes (à prix bradé), La Poste (en cours), les transports (en cours à la SNCF), la sécurité sociale c'est progressif parce que c'est très gros (on vient d'en vivre un acte avec les retraites, le déremboursement de médicaments et d'actes se poursuit désormais de façon régulière). Suivront l'hôpital et l'éducation, puis tout le reste.
Aucune pause à ce repas gargantuesque. On se gave. On s'en met jusque-là comme dit le tube avec élégance. Ce sont les valeurs de notre temps, de ceux qui tiennent le pouvoir. Hier, profitant de l'ombre portée par la colère générale et de l'insurrection qui vient, on a voté au Sénat la loi NOME, qui achève de privatiser le secteur de l'énergie.
Il n'y a aucune raison d'organiser la concurrence dans le secteur de l'énergie. La France avait les prix les plus bas d'Europe et un service public de qualité. Par idéologie (et pour ceux qui sont en haut de la pyramide des profits, par pragmatisme) on introduit une concurrence forcée. Si nous laissons faire, nous en paierons tous le prix au sens propre comme au sens figuré (avec en prime le danger de céder au privé des installations nucléaires).
http://www.poursavoir.fr/accueil.php
A ce sujet voici quelques ressources :
- "EDF, les apprentis sorciers" de Gilles Balbastre (film documentaire)
- Entretien de Gilles Balbastre avec Daniel Mermet ici
- "Déchets : Le cauchemar du nucléaire" de Laure Noualhat (livre et film documentaire)
- "RAS : Nucléaire, rien à signaler" de Alain De Halleux
Résister c'est créer, créer c'est résister. ...