Le tourisme spatial, qui fait rêver pour beaucoup de monde et qui ne serra accessible qu’à une poignée de milliardaires, pourrait avoir des effets désastreux sur le climat !
Le coupable n’est pas le CO2 (pour une fois), mais la suie (appelée aussi carbone noir) issue de la combustion des carburants employés pour les vols spatiaux touristiques. Une suie qui va se retrouver bloquée dans la stratosphère, influant sur les courants d’air et l’ozone …
Une étude de la NASA (publié fin Novembre dans le Geophysical Research Letters), basé sur 1000 vols/an (ce qui correspond aux prévisions du secteur), estime que le tourisme spatial pourrait à terme entrainer un réchauffement des pôles compris entre 0,2°C et 1°C.
Pour rappel, la majorité des scientifiques s’accordent à dire qu’un réchauffement des pôles supérieur à 2° Celsius pourrait avoir des effets catastrophiques sur l’environnement et la biodiversité.
L’impact sur l’atmosphère du tourisme spatial n’est donc pas à prendre à la légère ! Car cette activité pourrait à elle seul ruiner tout les efforts liés à la réduction des émissions de CO2 …
Crédit photo Flickr / NASA’s Marshall Space Flight Center
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