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Fiac, cuvée 2010 (by Christelle)

Publié le 08 novembre 2010 par Lifeproof @CcilLifeproof

Dan Hays, Colorado Snow Effect 5, huile sur toile, 2008 Dan Hays, Colorado Snow Effect 5, huile sur toile, 2008


De la foire en veux-tu en voilà ! La semaine dernière, Paris a vécu au rythme effréné de la Foire Internationale d’Art Contemporain. D’ailleurs, cette année j’ai presque réussi à tout voir tant dans le « in » que dans le « off », comme au festival d’Avignon.
Petit mode d’emploi :
Dans le « in » il n’y a qu’une foire, la FIAC qui se trouve dans deux lieux, la cour carrée du Louvre et sous la verrière du Grand Palais.
Pour le « off », c’est plus complexe, car il existe désormais cinq foires. La plus ancienne s’appelle Slick et campe sous d’immenses tentes blanches sur l’esplanade du Palais de Tokyo et du Musée d’art moderne de la ville de Paris.
La petite nouvelle, Chic Art Fair, s’est établie dans un lieu, qui n’est pas encore ouvert au public, la Cité de la Mode et du Design. L’architecture de ce gigantesque espace valait bien plus le déplacement que les œuvres exposées. Une structure de bois et de métal très aérienne où la couleur verte domine. J’avoue ne pas avoir été aux trois autres foires off que sont Cutlog, Salon Light et Show off.

Orlan, différences et répétitions, Robe sans corps, super or, 2009

Orlan, différences et répétitions, Robe sans corps, super or, 2009


Cette année, j’ai décidé de vivre la FIAC d’une nouvelle façon en me glissant dans la peau d’une collectionneuse capable d’acheter n’importe quelle œuvre sur un coup de cœur. Soudain, mon regard a changé d’axe, je me suis intéressée à des dessins et à des peintures que j’aurai bien vus sur les murs de mon appartement. Soyons clair, ce sont des œuvres à forte tendance décorative qui m’ont attirées. Une foire n’est, en effet, pas le lieu où les questionnements soulevés par les œuvres d’art sont mis en avant. Le travail des commissaires d’exposition et autres conservateurs de musées n’est pas aux antipodes de celui des galeristes mais tout de même, leurs objectifs sont bel et bien différents. Les foires, aujourd’hui des centaines à travers le monde, nous permettent de découvrir les œuvres sous un autre jour notamment par la probabilité d’en devenir propriétaire. Mais ce sont aussi des moments exceptionnels surtout pour la quantité de pièces que l’on peut observer en même temps, chose impossible lorsque l’on se rend simplement dans une galerie.

Toba Khedoori, Untitled 8, 2008

Toba Khedoori, Untitled 8, 2008

Les chefs-d’œuvre sont par définition assez rares et il est fréquent de sortir de la FIAC en se disant que l’on a vu beaucoup de choses mais très peu de bonnes. Cela fait aussi partie du jeu des foires et du marché de l’art, à notre œil de faire le tri.
Cette cuvée 2010 m’a probablement réconciliée avec la FIAC et peut-être même avec les foires en général. La collectionneuse qui sommeille en moi est fin prête pour un petit tour du monde des foires, Miami, Bale, New-York, Istanbul, Londres, Dubai…  


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