Juste mon résultat pour le moment, je développerai plus tard :
1h06:18 soit 15 km/h donc je suis content de moi vu que j’avais visé 1h10.
J’arrive 350ème sur plus de 18000 arrivants.
Allez maintenant c’est l’heure de la sieste sieste terminée c’est parti pour le récit.
Avant le départ
Je me suis inscrit sur Paris Versailles il y a 1 mois pour accompagner des amis.
Ce matin le levé est un peu difficile mais quand on aime courir on prend son courage et on y va. Il fait froid ce matin, j’ai les pieds gelés dans mes Vibrams, je suis pieds nus à l’intérieur et j’envisage de m’acheter des chaussettes à 5 doigts mais à 10euros la paire chez Vibram ça fait réfléchir.
Arrivé sur le départ on cherche les vestiaires et la problème ça n’est pas aussi bien organisé qu’au Marathon de Paris, des camions dispersés un peu partout sur le stade sans dispositif pour canaliser les coureurs. Christophe tente sa chance, je donne mon sac à Yai qui me le restituera à l’arrivée.
Je m’habille de mon plus beau sac poubelle Gérard Klein et prend la pause sous la tour Eiffel, je dois avouer que partir devant la dame de fer était très sympa et impressionnant.
Je m’échauffe un peu avant de prendre place dans le sas de départ, enfin je me réchauffe les pieds surtout car ils sont congelés. Je trottine à coté de coureurs internationaux qui eux pourront partir en 1ère ligne. Quant à moi je me retrouve assez loin de la ligne, à vous de me trouver avec ma casquette jaune sur la photo suivante :
L’originalité du départ de cette course est de proposer un départ par vague, les coureurs ne sont pas placés par temps visé et donc tous types de niveaux se retrouvent sur la ligne. L’avantage de ce type de départ c’est qu’il n’y a pas de bousculade et j’ai eu la chance de partir pile sur ligne comme les champions. L’inconvénient c’est que si on part loin comme c’était mon cas on va devoir doubler des milliers de coureurs pendant toute la course.
38min après le départ des champions j’ai la chance de partir, j’étais tellement impatient que je suis parti vite, trop vite ?
Avant la côte des gardes
Je pars donc à une allure relativement élevée 3’50/ km et me je me dis que je risque de le payer un peu plus tard. Je rattrape la vague qui me précède et l’interminable slalom autour des coureurs peut commencer.
Je me sens bien quand même, pas de douleur, une fréquence cardiaque pas trop élevée (enfin pas à fond). Le début du parcours est urbain et roulant, c’est plat mais tout le monde ne parle que de la côte des gardes.
Des coureurs m’interpellent pour que je m’arrête car je n’ai pas de chaussures réglementaires, c’est ça l’effet vibrams.
La côte des gardes
La côte légendaire de la course, il y a un gros ralentissement au début de la côte. Mon objectif perdre le moins de temps possible dans cette partie. La côte tient toutes ses promesses, elle est très longue et bien pentue avec le fameux faux plat en plein milieu. On voit bien le dénivelé sur mon relevé GPS:
Mon allure passe de 4” au kilo à 4”38 puis 4”54 à la fin de la côte, je suis content car la côte n’a pas eu trop d’impact sur mon organisme grâce à mes préparations trails.
Après la côte des gardes
On arrive ensuite dans la forêt de Meudon, je suis une fois de plus effaré par les coureurs qui ne respectent pas les règles des organisateurs et jettent leur ravitaillement en pleine forêt, je n’ai qu’un mot à dire les mecs vous êtes des porcs, les poubelles et bâches étaient placées longtemps après le ravitaillement.
Une remarque pour les autres ravitaillements avant la forêt et après, les poubelles c’est très bien d’en mettre mais pas juste au bout de la table de ravitaillement car on a même pas le temps de déboucher la bouteille, 200 mètres après comme au marathon de paris c’est nickel et ça permet de marquer des paniers.
Je ré accélère au fur et à mesure en essayant de tourner à moins de 4” au kilo, je me fais très plaisir dans les descentes en déroulant à toute allure.
La course se termine déjà, il ne me reste que 2km, je gère à 3”50 au kilo et termine ma course.
Après l’arrivée
Je ne suis pas explosé et je suis content de moi avec une course à plus de 15km/h, l’objectif 3h pour le marathon de Paris en tête me semble abordable même si je sais très bien qu’il va falloir s’entrainer dur pour y arriver.
On attend Christophe qui rentre tous juste de vacances et n’a pas couru pendant 2 semaines, 1h50 il a également en tête son marathon de Paris : la machine est lancée.
Courir Paris Versailles en chaussures minimalistes
C’était ma 1ère course sur route avec mes Vibrams Five Finger, je suis très content au delà de l’aspect extra terrestre qui me donne souvent le sourire. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir, j’ai retrouvé ma sensation de légèreté habituelle, un vrai contact avec la route et donc un pied qui me renvoie son état de forme instantanément. J’ai bien couru sur l’avant du pied et pour une fois je n’ai pas eu d’ampoules. Je pense pouvoir courir plus vite et je pense qu’il faudra que je me teste sur un 10km.
Point négatif :
Le froid, avant et après la course, on a vraiment l’impression d’avoir les pieds à l’air, je pense donc m’acheter des chaussettes à cinq doigts pour me protéger du froid mais à 10€ la paire je réfléchis.
J’ai toujours pour objectif de faire mon Marathon de Paris en Vibram ou autre chaussures minimalistes, les chaussures avec amorti c’est du passé pour moi. Je garde des chaussures de trail car la les vibrams ne sont vraiment pas adaptées.
Ma trace GPS
Quelques photos
Merci à ma photographe officielle Yai pour les photos.
La vidéo officielle :