A Lyon, la flambée des prix immobilier touche essentiellement le centre ville.
La capitale des Gaules suivrait-elle l’exemple de la capitale française ? En ce qui concerne les prix immobilier en tous cas, Lyon fait, comme Paris, figure d’exception dans l’Hexagone.
Si le marché français se stabilise, le marché lyonnais lui, s’emballe. Les indicateurs varient mais tous sont à la hausse : +7,4% en un an selon la FNAIM, +3,9% selon enterparticulier.com, +1,5% selon seloger.com.
Le centre ville s’enflamme
Comme à Paris, les disparités entre arrondissements sont surprenantes ; les IIIème, IVème et VIIème arrondissements ont pris plus de 10% sur l’année alors que VIIIème n’a augmenté que de 0,4%, toujours selon seloger.com.
Cependant le prix au mètre carré demeure plus sage que dans la capitale ; il se situe en moyenne à 2546 euros selon l’agence immobilière low cost EffiCity et l’essentiel des ventes porte sur des logements à des prix raisonnables. En revanche, le centre ville devient hors de prix et dans certains quartiers du IIème arrondissement, à l’instar de la rue Victor Hugo, on frôle les 3200 euros le m2.
Quartiers populaires en plein essor
L’ambiance « village » du plateau de la Croix Rousse - quartier historique autour duquel s’est construite la ville de Lyon - séduit de plus en plus de lyonnais. Les prix immobilier sont globalement inscrits dans la moyenne de la ville mais dans certaines rues, ils s’envolent jusqu’à 3620 euros le m2. Le quartier de la Guillotière (VIIème), tout aussi populaire mais moins cher que la Croix Rousse, est lui aussi en plein essor. Les jeunes cadres y investissent car on y trouve des deux pièces de 40m2 pour environ 150.000 euros.
Pourtant, malgré cette hausse des prix immobiliers, le pouvoir d’achat à Lyon est deux fois plus élevé qu’à Paris. Selon le baromètre EffiCity, un lyonnais peut s’offrir 85,9 m2 en moyenne, contre seulement 43,1 m2 pour un parisien.