Samedi 05 novembre sur la scène de la Cigale se sont produits Carl Barât et Free Energy (reportage avec photos ici) mais aussi Surfer Blood et The Drums. Faute de temps, me voici à découper les live reports en morceaux : Voici donc le tome 2 de l'aventure....
Surfer Blood est un quatuor dont j'ai aimé la musique très connotée New Wave et, et c'est assez rare pour être relevé, c'est un groupe pour lequel le live ne m'a pas semblé apporter grand chose. Au contraire, presque. Peu de complicité perceptible entre les musiciens, un frontman maniéré plutôt coincé selon moi, à la rigidité dorsale effrayante mais qui essayait malgré tout de se déhancher livrant un spectacle qui m'a laissé sur une impression plutôt désagréable. Ce qui n'a pas manqué d'ailleurs de susciter chez moi l'interrogation suivante : "Existe t'il un degré minimum de souplesse vertébrale requis pour se livrer à un show pop rock digne de ce nom?". La question reste entière.Intéressant à écouter, Surfer Blood ne m'a pas laissé un souvenir de live impérissable.
The Drums : J'avoue, et j'ai un peu honte de le faire mais c'est ainsi, que je connaissais peu The Drums avant ce soir là. Pour être tout à fait honnête, je ne connaissais que leur titre phare :
Et là, ça a été MA bonne surprise du soir.
Après Free Energy et sa folie pop, Surfer Blood et son live rigide, Carl Barât et sa prestation de dandy rock, The Drums est arrivé sur scène avec son leadsinger dont la performance scénique n'est pas sans rappeler les images mythiques d'un certain Ian Curtis : Gestes saccadés, chorégraphie stroboscopique : l'homme est habité par sa musique qui se révèle sur scène bien plus intense que sur disque.
A ses côtés, son guitariste se laisse lui aussi emporter par les notes et se lance à de multiples reprises dans des valses solitaires endiablées. Comme envoûté. Public happé.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble