Sur les dix points noirs d’Europe en matière de fluidité du trafic, huit se trouvent sur le périphérique parisien.
Les travaux nous précisent également qu’il est préférable de délaisser sa voiture le mardi entre 8 heures et 9 heures. Durant cet horaire, les automobilistes perdent 70 heures par an dans le trafic. À titre d’exemple, les Lyonnais en perdent deux fois moins, avec 34 heures. Dans l’agglomération londonienne, qui arrive en deuxième position du palmarès des embouteillages, le conducteur passe 52,5 heures annuelles dans son véhicule. Dans le bassin de la Ruhr, la plus grande zone urbaine d’Allemagne et qui décroche la troisième place, l’automobiliste sacrifie, quant à lui, 51 heures derrière son volant chaque année.
Depuis un an, la préfecture de police de Paris a mis en place une présence policière sur les voies les plus saturées. Le bilan est mitigé : le matin, les ralentissements ont diminué de 5% environ, soit 1560 km d’embouteillages en moins pour une baisse ne dépassant pas le 1% en soirée.
Mais ce fléau du quotidien est loin d’être une particularité française. Il résulte de ce sondage que les automobilistes de ces 20 villes n’ont pas une bonne perception du trafic. Selon eux, il a empiré au cours des trois dernières années, exception faite de Pékin où les usagers notent une amélioration de leurs déplacements, malgré d’importants ralentissements.