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Quand l’autoédition dépasse les grandes maisons d’éditions.
Dans ce marché si disputé du livre par toutes les grandes maisons d’éditions, il y a quelques fois des surprises. On s’aperçoit que les moyens marketings autour des livres édités sont parfois bien supérieurs à la qualité des œuvres.
En effet sur ce marché tendu et difficile, entre le passage du livre classique au numérique, les maisons d’éditions éditent de plus en plus de livres de leurs auteurs. Ce rythme constant, cette demande permanente aux auteurs de produire n’exprime plus la qualité de leurs œuvres, on reste souvent assez déçu de son dernier roman lu, pourtant écrit par notre romancier préféré.
Aujourd’hui on a tendance à nous vendre un « Nom » et pas un « roman », la littérature se fait assassiner par le profit et la gourmandise des maisons d’éditions.
Mais il arrive quelques fois que le « petit poucet » gagne, que « David terrasse Goliath », « que la qualité l’emporte sur le marketing ».
Voici un livre que les grandes maisons d’éditions, n’ont certainement pas assez regardé de près. Après avoir essuyé plusieurs refus, Dalino Robert, l’auteur du roman « Et si le ciel était vide » décide de continuer son aventure littéraire, il publie son ouvrage en autoédition, grâce au principe du livre à la demande.
Il place également celui-ci sur la célèbre plate forme du livre numérique de la firme à la pomme.
Auteur inconnu, marketing inexistant, son œuvre se retrouve noyée parmi des milliers d’autres. C’est là que la qualité intervient. Quelques curieux certainement, ont osés l’acheter, puis donner leur avis, et très vite la machine se met en route, les notes des lecteurs le classent parmi les plus grands, et le miracle attendu se produit, les ventes tombent à grande échelle et ce roman vient aujourd’hui côtoyer les meilleurs pourtant plébiscités à grand coup de pub.
Quelles seront les réactions des maisons d’éditions face à ce « petit poucet » qui vient arracher leurs parts de marché ?
Affaire à suivre…