L’Institut Thomas More a réalisé un baromètre des réformes de Nicolas Sarkozy. Résultat : 6,5/20 en finances publiques ! Détail des notes dans cette « discipline » (parmi 22 domaines) : 5,41/20 pour la mise en œuvre des réformes, 4,86/20 pour l’efficacité de l’action, et… 12,43/20 pour la cohérence de l’action. Si l’« action » du président de la République visait à augmenter les dépenses publiques, alourdir les impôts, creuser les déficits et faire exploser la dette, on peut en effet saluer la cohérence de cette « action » !
13,5/20 en fiscalité ?
On comprend encore moins que l’Institut Thomas More ait attribué une note de 13,5/20 à la politique fiscale du chef de l’État. « Une bonne note qui s’explique par le maintien jusqu’ici des fondamentaux du candidat Sarkozy en matière fiscale et la mise en œuvre des mesures du plan de relance : plus des trois quarts des mesures sont engagées. »
Il faudrait peut-être faire lire Frédéric Bastiat et son célèbre pamphlet Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas aux auteurs du baromètre : le plan de « relance », étant financé par l’impôt ou l’emprunt (qui est un impôt sur l’avenir, mais aussi sur le présent), ne peut pas sérieusement être mis à l’actif de Nicolas Sarkozy. Il ne peut avoir, dans tous les cas de figure, qu’un effet néfaste sur l’économie.
Ce qu’on voit, ce sont les réalisations permises par le plan de « relance ». Ce qu’on ne voit pas, c’est l’endettement qui en résulte. Et ce qu’on voit encore moins, c’est ce qui aurait pu être fait d’autre avec l’argent ayant servi à financer ce plan de « relance ».
Lire le tableau des mesures concernant les finances publiques et la fiscalité.
Articles similaires :
Un article repris du Cri du Contribuable avec l’aimable autorisation de Roman Bernard