Le jour cligne de l'oeil, " l'Afrique enchantée" vient de fermer ses volets endimanchés, laissant une fois de plus sur la grève, quelques pierres précieuses polies aux rythmes d'un immense continent.
"Le semeur d’orages m’a légué la pluie, les tourmentes et le ciel
Qui s’éteint dans le doute. Il ne coule plus dans mes veines
Que du sable blanc. Les ombres inspirent l’effroi en mon cœur
A l’horizon où soufflent mes critères, c’est un soleil désespéré
Qui me tend la main, m’offre au jour comme une aube perdue
L’homme est dans le monde absurde le vent qui chasse les nuages
Et le poète incantera pour les enfants pauvres qui naissent,
Les chants de nos cœurs bafoués mais espérant."-Kama Kamanda- "L'exil des songes"
"Je me croyais plongé dans un sommeil profond ;
J’étais dans un pays où luit, puis brûle l’amour,
Où sourires et pleurs effleurent le plafond.
C’était la joie, c’était la guerre et de l’humour.
Niyonizygiye Célestin- "Le paradoxe de l'Afrique"
"Avec nos plumes marteaux - piqueurs avec nos mains sandales
de fête nous graverons sur la terre ferme nos mots de feu."Tanella Boni -extrait de: "grains de sable"