Un exemple de modélisation urbaine
Cet été, j’ai eu l’occasion de rencontrer Alain Renk dans le cadre d’un entretien. Avec moi, il s’était longuement attardé sur la question de la ville complexe : Un thème auquel il avait par ailleurs, quelques années auparavant, consacré un ouvrage. Tout au long de notre échange, à la manière d’une obsession, Alain Renk m’avait parlé de l’univers du jeu vidéo, de l’intelligence artificielle et des algorithmes, comme autant d’outils de « décomplexification » de la ville contemporaine. Il m’avait parlé de cela, comme autant de réponses capables d’apporter des prises sur les mouvements de fonds, souvent invisibles, qui composent et recomposent nos métropoles et leurs territoires. Pour Alain Renk, c’était simple (ou presque), il fallait trouver un modèle quasi autonome, un écho numérique et algorithmique en somme aux multiples réalités urbaines, et capable de fabriquer de la ville, comme d’anticiper sur son avenir.