Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. Il ne s’agit pas de fiches de lecture ou de notes critiques et les présentations font souvent appel aux informations fournies par les éditeurs.
•Pierre Drogi, Levées, Atelier de l’Agneau
•Pascal Boulanger, Carpe Diem, vent de terre
•Revue Grumeaux n° 2
Cinq nouvelles parutions dans la collection du Cadran ligné :
•Ivar Ch’Vavar, L’âne, la brebis, la coccinelle et le dindon
•Claude Margat, La voie
•Jean-Gabriel Cosculluela, Partir, d’où, torrent
•Jacques Abeilles, Impair et manque
•Gilles Weinzaepflen, Sabi
•Revue Europe, n° 979-980, Miguel de Cervantès
•Eric Giraud, Name Dropping, Contre-mur
•Chantal Neveu, Je suis venue faire l’amour, Contre-mur
•Revue Sarrazine, n° 12, Demain
•Christopher Lapierre, Phloème, Éditions de l’Atlantique
•Julien Soulier, Encore des crépuscules, Éclats d’encre
•Tomislav Dretar, Parole, mon logement social, M.E.O
•Roger Munier, Esquisse du paradis perdu, Arfuyen
notices détaillées de tous ces livres en cliquant sur "lire la suite...."
Pierre Drogi
Levées, suivi de Sa filleule
Atelier de l’Agneau, 2010
114 p – 14 €
Tourner le mal en bien. Qu’on soit plante ou humain, choisir le haut.
Entre oubli et mémoire, activité d’effacement et assentiment à ce que l’on perçoit, s’efforçant à explorer le temps dans toutes ses dimensions
(prière d’insérer)
Levées : pour arrêter le fleuve ou repousser vers le haut ce qui pèse, pour inverser autant qu’il est possible le cours des choses, lourdes.
On peut aussi s’émerveiller avec le Frère Laurent de Shakespeare de cette double capacité, vitale ou mortelle, placée dans la plante et dans l’homme et qui assigne chaque conscience humaine à un choix.
Précipitation ou exercice de la patience. « Vers le haut vers le bas ». On tente vers le haut, cette fois. (dos du livre)
Pascal Boulanger
Carpe Diem
Vent de terre
Si, en écartant les murailles du monde
vous regardez de haut en bas
entre le ciel plein d’étoiles
et les couleurs de la terre,
Vous verrez pour en rire :
Noces et divorces
ce pêle-mêle naviguant sans boussole.
Revue Grumeaux n° 2
L’impossible
344 pages + 1 cd audio offert 10 €
La revue Grumeaux est éditée par les éditions NOUS
Avec les contributions de :
Pierre Marty / Bernard Aspe / Luc Bénazet / Jacques JouetFrédéric Forte / Rémi Marie / François Henninger
Benoît Casas / Rémi Bouthonnier / Antoine Dufeu
Antoine Boute / Bruno Fern / Christian Prigent / Joël Baqué
Noël Ravaud / Philippe Forest / Martin Rueff / Benjamin Monti /
Alenka Zupancic / Jean Renaud / Philippe Beck
E.E. Cummings / Edoardo Sanguineti.
Grumeaux n° 2 inclut également le cd Avec les oiseaux, projet musique-lecture du trio Jacques Demarcq / Dominique Meens / Francis Gorgé.
(sur le site de l’éditeur)
Cinq nouvelles parutions dans la collection du Cadran ligné :
Ivar Ch’Vavar, L’âne, la brebis, la coccinelle et le dindon
Claude Margat, La voie
Jean-Gabriel Cosculluela, Partir, d’où, torrent
Jacques Abeille, Impair et manque
Gilles Weinzaepflen, Sabi
Le Cadran ligné : une collection de livres « d’un seul poème » imprimés à cent cinquante exemplaires sur papier vergé
Cinquième série (octobre 2010) :
3 € l’ouvrage, 15 € la série, franco de port
chèque à l’ordre de : Le Cadran ligné, Le Mayne, 19700 Saint-Clément
(site de l’éditeur)
Revue Europe
n° 979-980, novembre-décembre 2010
Miguel de Cervantès
20 €
Au sommaire du dossier consacré à Cervantès, des contributions de Jean-Raymond Fanlo, Alberto Manguel, Jacques Ancet, Antonio Gamoneda, Juan Gelman, Juan Marsé, Francisco Rico, Anthony Close, Howard Mancing, Danielle Perrot-Corpet, Jochen Mecke, Jean Canavaggio. À noter aussi un ensemble José Lezama Lima (par Laurence Breysse-Chanet, Benito Pelegrin, Abel E. Prieto, Severo Sarduy) et un dossier Poètes indigènes de Colombie.
Eric Giraud
Name Dropping
ou l’autobiographie des noms
&
Chantal Neveu
Je suis venue faire l’amour
Éditions Contre-mur
Chaque poster, 2 €
Name Dropping d’Eric Giraud et Je suis venue faire l’amour de Chantal Neveu sont les deux nouveaux posters proposés par Contre-Mur, animé par Caroline Scherb et Nicolas Tardy.
Name Dropping
Je suis venue faire l’amour
Revue Sarrazine
n° 12
« Demain »
12 €
Textes de Pierre Bergounioux, Michel Le Brigand, Jacques Estager, Tristan Felix, Françoise Hàn, Pierre Maubé, Brigitte Marmol, Evelyne Mourier, Maurice Mourier, Stéphanie Oudin, Jean-Luc Pouliquen, François Richard, Catherine Rodière, Lucien Suel, Véronique Vassiliou, Roman Wald-Lasowsk, Fabienne Yvert.
Christopher Lapierre
Phloème (2005-2010)
Coll. Phoïbos, Éditions de l’Atlantique
18 €
« Lire, écrire, parler, marcher, user ce temps qui ne sert qu’à vivre, comme galets de mer : régner » (62)
Julien Soulier
Encore des crépuscules
Éclats d’Encre
12 €
« y a inscrit "ourse en miettes"
sur ton curiculhomme
entre les soleils noirs
et des trous de magnum
dans un duel d’absences
sur le quai initial
un trottophobe
dans son vertige horizontal » (p. 16)
Tomislav Dretar
parole, mon logement social
M.E.O.
15 €
Né en Croatie, Tomislav Dretar était professeur à l’université de Bihac en Bosnie-Herzégovine, et poète reconnu quand la guerre a bouleversé sa vie. Menacé de mort par les ultranationalistes, il a obtenu l’asile politique en Belgique, puis la nationalité belge.
Les poèmes du présent recueil, pétris d’humour et de nostalgie, d’autodérision, de philosophie et d’amertume, sont l’œuvre de l’exilé venu d’un pays éclaté se réfugier dans un pays en perpétuelle menace d’éclatement et qui déambule dans les rues de Bruxelles, observant sa terre d’accueil avec reconnaissance et perplexité
Je suis allé à la ville de Bruxelles
Demander un logement social
Ils m’ont donné leur parole
Et depuis j’habite la parole
(dos du livre)
Roger Munier
Esquisse de Paradis perdu
coll. carnets spirituels, Arfuyen
11 €
Roger Munier présente lui-même dans un avant-propos la méditation qui est à l’origine des pages de cette Esquisse du paradis perdu. Non pas une simple divagation poétique sur un thème cher à tous les nostalgiques. Non pas non plus une vaine vaticination issue de quelque idéologie syncrétiste. Fort d’une réflexion consacrée successivement aux études théologiques, à l’interprétation philosophique et à l’analyse littéraire, Roger Munier revient au texte premier, la Genèse : « Les pages qui suivent, écrit-il, tentent, après beaucoup d’autres, un commentaire des chapitres 2 et 3 du livre de la Genèse sur la création de l’homme et le drame de sa chute au Paradis terrestre. Il se présente sous forme thématique, mais reste fidèle au texte, comme en témoignent les nombreux renvois aux versets concernés. Sans nuire au respect qu’on leur doit, il peut être utile d’interroger à nouveau, dans leur littéralité, les textes saints, ils furent écrits par des penseurs et des poètes inspirés et vont à de grandes profondeurs qu’il importe d’explorer. Ce qui suppose de les aborder comme à neuf. Tel fut, de part en part, le fil conducteur de ma prudente méditation. »
N’est-ce pas un extraordinaire symbole que le texte ultime de Roger Munier, théologien, philosophe et poète soit consacré à une nouvelle approche du texte fondateur de tous les autres textes ?
(sur le site de l’éditeur, où l’on peut lire une plus longue présentation de ce livre et de l’œuvre de Roger Munier)