Tout le monde est passé aux contrôles d'alcoolémie, y compris le pauvre animal. Que dalle. Pas de traces de picole pour une fois.
Car les circonstances de cet accident de chasse sont si énormes qu'on se demande bien si c'est pas du pipeau ce qu'ils racontent, les viandards. Ils disent tellement de conneries (par exemple, qu'ils sont capables de gérer la biodiversité) que ça ne m'étonnerait pas que ce soit encore du flanc ce truc.
Et ce n'est pas le malheureux cerf qui va les contredire, n'est-ce pas ?
Alors d'après eux, vendredi 05 novembre, la balle de calibre 12 que leur copain de tuerie a adressée au cerf aurait ricoché sur...le sabot de la bestiole en fuite et serait donc entrée comme dans du beurre dans la bedaine d'un collègue de battue (65 ans).
La victime du ricochet pervers a été conduite à l'hosto de Bordeaux. En effet, cette histoire de sabot magique s'est déroulée (demi-écrémé) dans le Médoc, à Saint-Laurent-Médoc justement, au lieu-dit Sérignan.
Je ne sais pas ce qu'ils fument dans le coin les viandards mais c'est du balèze.