Ouf, Martin Hirsch gardera son salaire de responsable de l'Agence du service civique. Le pauvre ne sera pas puni par les députés UMP, suite à la publication de son livre sur les conflits d'intérêt. La morale est sauve dira t-on, sauf que :
1) La réaction des députés est risible au premier abord mais en dit long sur l'évolution du pouvoir. Désormais, toute opposition sera traitée de manière brutale et fera l'objet de représailles. On ne peut pas attaquer le pouvoir, le message est passé.
2) Cette affaire montre que Hirsch n'est qu'un rebelle de salon, grassement rémunéré par nos impôts. Car franchement, 160 000 € par an pour présider un machin comme l'Agence du service civique devrait faire hurler tout honnête citoyen. Cette somme représente plus de 10 fois un SMIC. Pour un homme qui vend un profil social, ancien patron de Emmaüs ceci fait sérieusement désordre. Mais cette révélation montre que la République est bonne mère et que les bonnes places sont encore légion. D'autant que l'on peut être un tantinet sceptique sur la réalité de cette fonction.
Sinon, ce pays continue sa lente descente dans les tréfonds du n'importe quoi.