Je ne sais pas trop comment ça s’est produit, mais à un moment pendant nos récentes vacances à San Francisco j’ai eu une envie folle et soudaine de revenir à Woody Allen. Genre me retaper ses classiques, style. Pas si mal comme envie. J’en connais qui ont envie d’élever des abeilles, moi c’est de revoir Annie Hall et Manhattan. Ce que j’ai fait dès mon retour avec beaucoup de plaisir, d’ailleurs.
Malgré les critiques mitigées de son dernier projet, You Will Meet a Tall Dark Stranger, j’avais très envie de voir le Woody 2010, dont <antithese>l’affiche est sandwichée par celles des derniers Jackass et Décadence</antithese> à mon cinéma.
Disons que le résultat n’est pas à la hauteur de ses meilleurs films mais on y passe un très beau moment en compagnie de Naomi Watts (ah, Naomi…), Josh Brolin, Anthony Hopkins, Antonio Banderas et autres top acteurs. Il y est évidemment question de relations de couples - vous vous attendiez à quoi? - mais on perçoit dans ce film les préoccupations de son auteur en regard de la vieillesse et de la mort. Après tout, Allen aura bientôt 75 ans.
N’espérez pas voir en YWMaTDS un nouveau coup de maître à la Vicky Cristina Barcelona. Ça demeure un bon film, un vrai Woody. Et on sait qu’un vrai Woody est meilleur que la majorité des films à l’affiche.