Les sifflets du public
Je fais mon boulot. Je ne suis pas un tricheur. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive et ce n’est sûrement pas la dernière. Mais je suis fort dans ma tête. Je ne vais pas dire que j’accepte les sifflets. Pour mois ils sont injustes. Mais il ne faut pas que ça me pollue l’esprit, sinon je vais perdre mes moyens. Je le prends de manière positive. C’est de la pression, c’est de l’exigence.
Le mauvais début de saison du club
Il y a eu une situation qui était inquiétante. Alarmante. On a su se remettre en question. On s’est rapprochés entre joueurs et on a essayé de passer plus de moments ensemble, de créer une autre atmosphère entre nous. Et c’est reparti. On a un groupe de qualité avec des joueurs d’expérience. On va revenir dans la course.
Sa situation vis-à-vis de l’OL
J’ai failli partir cet été. Vu la situation économique, les dirigeants devaient regarder les offres. Ils étaient tombés d’accord avec Fenerbahçe pour un montant équivalent à celui de l’achat (13 M€). Ils ne m’ont pas mis la pression, pas poussé dehors. Ils m’ont dit : si tu n’est plus heureux ici, libre à toi de partir. Mais je suis heureux à Lyon.
L’équipe de France
Pour retrouver les Bleus, il faut que je joue plus. Rien ne remplace la compétition. Je ne pense pas être loin des meilleurs buteurs français. Ils sont à quatre ou cinq buts de plus que moi et ils jouent beaucoup plus. Mais je ne fais pas de fixation sur ça.
Propos recueillis dans l’Equipe daté du Samedi 06/11/10