Le choix du chroniqueur invité se résume cette semaine à un Karl Lagerfeld à contre-emploi, qui ne chronique même pas, peut-être trop interrompu par un Naulleau un brin refroidissant! Ce dernier fait l’édito, à la façon d’un bâclé « ça balance à la Naulleau » sur le dernier Michel Houellebecq, La carte et le territoire. Elisabeth Quin est fatiguée et quasi muette. Elle ne s’amuse plus. Elle ne joute plus, il n’y a plus personne en face ! Quant à Philippe Tesson, pareil à lui-même, il balance mais dans le vide, plus personne ne rebondit sur l’écho! Le plateau sert de « comptoir à promotion » de personnalités certes très intéressantes, comme Jacques Chancel, Patrick Poivre d’Arvor, ou Dominique de Villepin, mais où est passé l’esprit bon enfant, l’esprit culturel sans complexe et curieux. Naulleau joue au Bernard Pivot, en passant par Guillaume Durand, ou encore Bernard Rapp, mais sans picorer d’un geste gracieux dans une Assiette anglaise. Mais où est cette verve toute française et distinguée, cette « impertinence à l’ancienne » propre à cette émission ? Mais où ça balance-t-il à Paris ? Le pompon revient à la rubrique de « l’objet culturel non identifié » où l’on présente le dernier livre de Jonathan Lambert, acolyte de Naulleau, tout juste extirpé d’une séance maquillage du plateau de Laurent Ruquier !
Oui, « ça balance à Paris » ne balance plus rien, ou alors balance de façon non élégante, Pierre Lescure ne disait jamais « je me suis tapé de cette pièce », il restait convenable même dans la critique ! Eric Naulleau ne me plaît pas, il est peut être éditeur, journaliste, chroniqueur, estimé par beaucoup, mais ici, il ne correspond au aucun point à l’esprit de Paris Première, la chaîne du goût. Il y perd son « a », et devient Eric Nulleau..
Ça balance à Paris sur Paris Première, tous les samedis à 18H10
Crédit photo parispremiereleblog.fr