Carl Barat-Free Energy à la Cigale Festival Inrocks Black XS (photos)

 

Le festival Inrocks Black XS se tient actuellement à Paris et en province et c'est l'occasion de profiter d'excellents moments de musique dans les salles les plus prestigieuses. La programmation assez incroyable fait que toutes les dates quasiment affichent complet mais il doit rester quelques places pour certains concerts au Zénith si vous ne vous êtes pas encore laissés tenter.

Hier soir, vendredi 5 novembre 2010, l'affiche annonçait Free Energy, Surfer Blood, Carl Barat et The Drums à la Cigale. J'y étais et je peux vous assurer que ça valait la peine de se déplacer pour 19 heures sur place (oui car, une fois n'est pas coutume, le concert a commencé à l'heure).

C'est Free Energy qui a ouvert le show : 4 musiciens tout droit venus de Philadelphie, qui ne tiennent pas en place et se donnent complètement sur scène.  Du pop rock allumé qui éclate et embarque le public encore peu nombreux en début de set. Très vite, la fosse remue en tous sens, signe que l'énergie de ce quatuor est franchement communicative.

Retour en photos sur leur set :

Ensuite c'est Surfer Blood qui arrive et j'y reviens bientôt, photos à l'appui.

Puis vient le tour de Carl Barât. Le pote de Pete Doherty adopte l'attitude finalement très attendue des rock stars. Il investit la scène en tirant sur sa cigarette et sirote sa bière entre deux morceaux. Cheveux défaits et un peu gras il assure côté look sans complètement tomber dans le cliché.

 Carl Barât, artiste engagé? Il me semble qu'hier il a clairement pris position vis à vis de la loi Evin...

Je l'avais peu écouté avant de le voir sur scène car j'avoue ne pas être une grande fan de sa musique. Du coup, je ne m'attendais à rien de spécial ce soir là. Peut être est ce ce qui explique ma bonne surprise. Car si la voix n'est pas toujours juste et si le jeu de scène manque un peu d'entrain, il faut reconnaitre que ce type dégage quelquechose d'animal qui est assez troublant.  Pendant son set, la salle est comble à tel point qu' il est même difficile de se faire une place pour tenter d'immortaliser le moment.  Public hyper réactif, dont les premiers rangs semblent subjugués par l'icône rock et cherchent à le toucher, l'approcher et hurlent quand il tombe la veste. Hommes et femmes confondus. Comme quoi, cet homme là subjugue sans distinction.

Retour en photos sur son set :

The Drums terminera la soirée. Tout ça dès demain en photos sur le  blog...

Merci à A. Inouz de CQFD.