Le pouvoir politique valaisan a trouvé un « allié indépendant » de poids et de dernière minute dans le cas Rappaz.
Un juge cantonal isolé, non saisi par quiconque, sinon par la panique générale qui s’empare des autorités diverses du Vieux-Pays, et qui tout seul dans son coin expédie des injonctions débiles à un médecin ne résidant même pas dans sa juridiction cantonale.
Cette forme de chantage institutionnel ne doit pas être prise au sérieux.
Elle n’est ni valable sur le fond ni respectable à la forme. On ne dira rien au surplus de sa couleur morale et de l’origine « pure et sans tache » de l’autorité qui la délivre.
Destination corbeille à papier, sans autre forme de procès.
NB
Pour rappel, le texte de CPS 292 est le suivant :
Insoumission à une décision de l’autorité
Celui qui ne se sera pas conformé à une décision à lui signifiée, sous la menace de la peine prévue au présent article, par une autorité ou un fonctionnaire compétents sera puni d’une amende.
Il faut donc une autorité ou un fonctionnaire compétent pour que cette disposition s’applique. Or ce juge isolé dans sa tour de Chasselas n’est ni compétent à raison de la matière, ni à raison du lieu.
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