Alors que la Sécurité Sociale accuse un déficit toujours plus conséquent, des mesures ont été prises afin de limiter l’impact de la consommation médicale des Français. En effet, les taux de remboursement de l’Assurance Maladie sont continuellement en baisse ce qui impose l’adhésion à une mutuelle santé. Toutefois, il est fort intéressant de connaître lesdits taux de remboursement accordés par la couverture sociale obligatoire. Tout d’abord, s’agissant des honoraires :
- Honoraires des praticiens (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes) : 70%.
- Honoraires des auxiliaires médicaux (infirmières, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues) : 60%.
Ensuite en ce qui concerne les analyses ainsi que les examens de laboratoire :
- Actes en B (actes de biologie) : 60%.
- Actes en P (actes d’anatomie et de cytologie pathologiques) : 70%.
- Prélèvements effectués par les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes : 70%.
- Prélèvements effectués par les directeurs de laboratoire non médecins, les auxiliaires médicaux, les auxiliaires de laboratoire non infirmiers : 60%.
- Frais d’analyse et d’examen de laboratoire relatifs au dépistage sérologique du VIH et de l’hépatite C : 100%.
Enfin à propos des médicaments pour lesquels une franchise de 0,5€ par boite a été ajoutée :
- Médicaments à vignette blanche : 65%.
- Médicaments à vignette bleue : 35%.
- Médicaments à vignette orange : 15%.
- Médicaments reconnus comme irremplaçables et particulièrement coûteux : 100%.
- Préparations magistrales (PMR) : 65%.
- Préparations magistrales à base de spécialités déconditionnées ayant un taux de prise en charge à 35 % (PM4) : 35%.
- Préparations magistrales homéopathiques (PMH) : 35%.
En conséquence au regard des taux de remboursement, il apparaît aujourd’hui tout à fait indispensable de souscrire à une mutuelle santé dans la mesure où son coût annuel sera plus que largement compensé par les dépenses médicales effectuées. En effet, nous assistons à un phénomène de désengagement progressif de l’Etat à l’égard de l’Assurance Maladie qui résulte d’une réalité financière tendant vers une situation irrémédiable comprise. Néanmoins afin de préserver ce formidable modèle Français de l’accès aux soins, les Gouvernements successifs s’efforcent de mettre en place des dispositifs destinés à la perduration le plus longtemps possible de ce système unique au monde.