Tu le sais, j'aime bien faire le service après-vente après les merditudes viandardesques que je relate sur ce blog.
Car les chasseurs qui tuent, blessent, mutilent leurs (con)génères comme d'innocents promeneurs sont poursuivis, au pénal comme au civil.
Evidemment, les peines ne sont pas à la hauteur de la gravité des faits, la faute au Code pénal notamment, au législateur donc. Les juges ne font qu'appliquer la loi, même si chacun sait que la justice ne se réduit pas à l'application de la loi mais bon, là n'est pas notre sujet...
Reprends connaissance des faits ici :
http://taomugaia.canalblog.com/archives/2009/10/06/15322640.html
Le chasseur qui avait buté le toutou et son pote comparaissait le 03 novembre devant le tribunal correctionnel de Besançon.
Il s'est dit très affecté par ce qui était arrivé mais il est resté ferme : ce n'est pas de sa faute, il n'y est pour rien, c'est Paul, la victime, qui n'a pas assuré.
En effet, a-t-il répété, "Je ne vois pas où j’ai fait une faute. Pourquoi Paul Mairot a changé de place et n’a pas corné pour prévenir qu’il portait son chien ?".
Il en a même profité pour charger l'ACCA. Il faut croire qu'il n'avait déjà pas beaucoup de copains dans le lot avant sa foirade et qu'il en a encore moins aujourd'hui.
Il a maintenu sa version des faits et refusé toute responsabilité dans l'accident.
T'es impatient de connaître le jugement, petit chenapan ?
Le voilà : douze mois avec sursis, retrait du permis de chasse et interdiction de le passer avant cinq ans.
Amis promeneurs, joggers, qui fréquentez régulièrement ce théâtre forestier, l'endroit donc où s'est déroulé l'accident de chasse, sachez que la nature est réservée aux viandards et au libre exercice de leurs pulsions malsaines.
Si vous insistez pour prendre un bol d'air en ces lieux et s'il vous arrive quelque chose, comme une balle de calibre 12 dans la tête par exemple, n'attendez rien de la racaille des talus, ni remords ni regrets, encore moins de sens des responsabilités.
C'est ça la France des chasseurs.