Et bien dites donc, ça cogne encore fort à Droite ! Il suffit qu'un compagnon de route sorte de l'ombre et tire sur un "tabou" au travers d'un livre [cf. Martin Hirsch : Pour en finir avec les conflits d'intérêts] et le landernau de Droite se cabre et cherche à l'exploser "façon puzzle" ...
Selon l’ancien Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, son livre ne relèverait pas du règlement de comptes. Mais à dire tout haut ce que chacun sait tout bas. Si bas que chez ses amis de Droite, critiquer la mise en cause d'Eric Woerth dans l’affaire Bettencourt, la position d'Henri Proglio à la tête d’EDF et de Veolia, les règles de confidentialité de la Commission pour la transparence financière de la vie politique etc... même sans "dévoiler aucune donnée qui soit couverte par le secret", ça irrite et ça fâche ...
Particulièrement Copé, le parlementaire, chantre du débat démocratique "de droite" qui ne rigole pas avec ses émoluments "démocratiques" ni ceux, un brin "latéraux" du Copé, avocat d'affaires ... au point qu'il a tenté de "punir" le vilain Hirsch en envoyant quelques députés trancher dans le vif du salaire du Président de la contestée agence du Service civique.
Le Gouvernement met fin à la polémique en faisant retirer l'amendement qui demandait que ce salaire soit ramené à un niveau "symbolique".
Hirsch a déclaré sur Europe 1 : "C’est de la rétorsion, de la vengeance, de la protection personnelle. C’est destiné à faire taire tout le monde (...) c’est dire (qu'on) n’a pas le droit de dire que les parlementaires touchent en même temps de l’argent d’entreprise via leur cabinet d’avocat ou via du conseil. Et donc (on punit d'avoir osé) dire cela tout haut, on va lui couper les vivres, on va lui virer son salaire (...) le messagec’est : attention, quand vous posez cette question-là, le parlement peut s'ériger en conseil de discipline".
Il affirme ne pas avoir de rapport incestueux avec l'argent et donc refuser qu'on le transpose sur lui. Lui ne fait que toucher un salaire de haut-fonctionnaire, ce qui reste vrai. Mais à l'heure de la déroute Sarkozyste, les aide de camp de gauche du Président des riches ... ne sont plus forcément les bienvenus et le Parlement peut vite se transformer en "conseil de discipline" ...
Alors, ils font un-à-un l'amère redécouverte que, de ce côté, le respect des valeurs est un peu plus compliqué que d'un autre ... Se rapprocherait-on de 2012 ?
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