Max | Blesser

Publié le 06 novembre 2010 par Aragon

Je me vois te regarder comme si c'était maintenant, esclave affranchi je me vois.

Oeil ouvert mais pesant de tout son poids nanogramme, existence déjà évanouie avant même de prendre forme.

Oeil compatissant, poids d'une pupille sur un insaisissable reflet condamné aux oubliettes, condamné à l'avance à vivre.

Sans reculer, sans calculer, sans projeter. Vis ta vie à l'endroit ! Mais la chambre noire de l'oeil imprime la forme à l'envers, tu le sais, alors, ne regarde pas. Vis ta vie à l'endroit. Vis ta vie à l'endroit. Vis.