D’après ce que je savais, Nicolas de la Tronchette allait nous accrocher des toiles figuratives certes (je ne suis pas forcément contre, surtout si l’artiste est bon dessinateur comme c’est le cas) ) mais ayant su créer une atmosphère. Une atmosphère urbaine en particulier. Le peu que j’avais vu du travail de ce jeune homme était constitué de vues de cités, de rues, d’immeubles…Et je m’attendais à entrer dans ces univers fantastiques que sont les villes, avec leurs lumières, leurs volumes, leurs lignes, leur profondeur…L’illustration du carton d’invitation m’incitait d’ailleurs à y aller…
Or, qu’est-ce que je vois à La Source (Fontaine-lès-Dijon) ? Une galerie transformée en salle des ventes. Un accrochage serré de dizaines de toiles. De tout. Du bon et du moins bon. Du portrait. Du nu. Du décor intérieur. Des vedettes… Des villes? Oui, une belle …dans l’ombre de l’escalier (!!) et quelques unes dans une petite salle…Déception. On assiste plutôt à une rétrospective. Il a tout mis! Et ce n’est plus une expo. C’est un magasin.
Une expo se construit. S’organise. Ménage des cheminements. Compose une ambiance. Et là, c’est loupé.
Bon. La Source me déçoit cette fois. Mais on annonce la venue d’un certain Hwang en décembre. ça devrait être « grand »…
De la Tronchette jusqu’au 28 novembre