Au secours, le chik mute ! Il mute tellement qu'il n'a même plus besoin du vecteur humain poour être transmmis de moustique à moustique. De mère en fille, puisque chez les moustiques, seules les filles piquent.
Les scientifiques indiens, qui ont fait cette découverte, préconisent des mesures de surveillance et de contrôle des moustiques beaucoup plus strictes.
Selon les résultats de leurs recherches, plusieurs souches de chikungunya sont porteuses de la mutation A226V découverte pour la première fois sur l'Ile de la Réunion en 2005/2006.
On le sait désormais : pour être infecté un moustique n'a plus forcément besoin de piquer un être humain porteur du virus, ce qui risque d'entraîner un allongement des vagues épidémique de chikungunya. En clair, le chik peut se transmettre beaucoup plus facilement, et l'épidémie durer plus longtemps. Ca promet. Bon été austral à tous...
François GILLET
Dessin piqué sur le site gabonais Gabao Res Publica