Cesse de courir,
De suivre avec peine la course du temps,
En déclarant pouvoir le rattraper,
Le présent t'offre suffisamment d'heures et de jours,
Pour construire ton proche avenir,
Comprends que tu ne peux sans cesse alourdir ton corps,
De peines qui l'useraient trop précosement,
Car le labeur excessif ne nuit uniquement au physique,
Mais aussi au spirituel,
Une âme qui ne s'épanouit car tellement ignorée,
Sans cesse voilée par le désir inconsidéré,
D'une impatience décuplée par trop de volonté,
Par vouloir trop faire sans bien faire.