Fabulette contemporaine d’une Cendrillon punk, totalement givrée et très en colère et d’un gosse de riches, animateur vedette qui contre toute attente va l’aimer, l’abandonner et la retrouver vingt ans après.
Dans Bye Bye Blondie, Despentes plante le décor sur quarante pages, à grands coups de tatane dans les reins.
La suite ? On souffre avec Gloria, on est à fleur de peau, on visite des coins sombres de sa mémoire, de son inconscient et on en redemande. Blessures de l’âme et des corps laissées béantes tant l’inadéquation des personnages est grande.
Style coup de poing dans la tronche qui ne sera pas du goût de tout le monde...
Depuis quelques années que ça va tout le temps mal, elle pleure souvent en ville et elle a cru remarquer que les gens adoraient ça. Ils viennent tout de suite parler, consoler, discuter. Elle aimerait bien se faire foudroyer, mais son fantasme numéro un reste qu’on lui mette une balle dans la nuque, qu’on l’achève comme un animal.
Un grand merci à une autre blonde pour m’avoir offert ce roman qui m’a toute chamboulée.
La note de L'Ogresse: