Chuck: 4.07 Chuck vs. the First Fight
Pour conclure
cette première partie de la saison, on ne pouvait rêver mieux je crois. On se serait presque cru dans un
season finale! Il y avait en tout cas ce qu'il fallait d'action, twists,
résolutions d'arc et nouvelles pistes d'intrigues pour ça.
Chuck n'a donc pas lésiné sur les moyens et continue par ailleurs de proposer des guest-stars toujours plus prestigieuses.
Linda
Hamilton est toujours là pour jouer la mère de Chuck bien sûr, mais cette fois, on retrouve aussi à ses côtés un certain Timothy Dalton, soit l'un des 6 James Bond, rien que ça. Il
incarne ici un prétendu agent du MI6 (la CIA anglaise) qui détiendrait les preuves de l'innocence de
Mary Bartowksi. C'est pour cette raison que cette dernière envoie son fils le rencontrer. Pour
notre plus grand bonheur, comme souvent dans
Chuck, les choses ne vont pas vraiment se dérouler comme on l'imaginait. Les sbires de Volkoff vont donc venir s'ajouter dans l'équation et
offrir à Chuck des péripéties toujours plus délicieusement improbable et délirantes au cours desquelles
Zachary Levi et
Timothy Dalton formeront un duo comique de rêve. Niveau humour, on est
aussi très bien servi par la première vraie dispute de couple entre Chuck et Sarah qui s'avère être l'une des plus drôle et originale qu'il m'ait été donné de voir. Et avec les interventions
toujours bienvenues du duo Casey/Morgan ainsi que les pitreries de Dalton, on obtient alors au final un joyeux bazar des plus savoureux. Mais différents (et géniaux!) twists finaux vont
brutalement mettre un terme aux festivités.
La palme du coup
de théâtre le plus imprévisible devrait sûrement revenir à l'agent de contact de la mère de Chuck qui se révèle ainsi n'être autre que... Volkoff lui-même. Je ne l'avais absolument pas vu venir,
d'autant que je ne pensais pas que l'antagoniste principal de la saison montrerait si vite son visage.
Ce qui n'est pas plus mal au final, on ne perd pas de temps de cette façon.
Par ailleurs toute l'histoire des documents prouvant l'innocence de Mary Bartowski ne s'avère alors être qu'un subterfuge pour la retirer des mains de la CIA. Elle appartient donc bel et bien au
camp des méchants, comme on dit... néanmoins, elle ne renie pas son amour pour sa famille. Du coup, on réussit à conserver toujours une certaine ambiguïté chez ce personnage, ce que je trouve
assez admirable. Enfin, en dernier excellent retournement de situation, j'appelle la "
deintersectisation" de Chuck par sa mère. On ne pouvait pas faire plus surprenant et inattendu.
Mieux encore, c'est un ingénieux moyen de replacer l'
intersect, ainsi que toute la technologie du feu-père Bartowski, au centre de la série après l'avoir un peu oublié dernièrement. Dans
la même idée, on a Ellie qui découvre que son père lui a légué une vieille Mustang... contenant une des ses étranges inventions dans son coffre, mais ça elle ne le sait pas encore. En tout cas,
ce qu'il faut retenir, c'est que s'est elle qui l'a en sa possession et que cela lui donne un réelle utilité par rapport à l'intrigue principale. Et ça n'arrive pas souvent qu'Ellie serve
vraiment à quelque chose! Bon je ne vais pas non plus cracher sur le joli moment d'émotion qu'elle nous a offert lors de sa rencontre avec sa mère, négociée avec la CIA. Ce n'est certainement pas
moi qui aurais sorti les mouchoirs mais j'ai quand même trouvé ça très touchant.
En conclusion, Chuck n'en finit plus de m'éblouir cette saison. Elle m'offre tout ce qu'il faut et même plus encore de bonne humeur, action
et fantaisie. Et la série ne semble absolument essoufflée à mes yeux. Au contraire, cet épisode regorge d'inspiration et de maîtrise et ne manque de parfaitement réussir à relancer les
intrigues.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble