Écrit par 237online.com
Vendredi, 05 Novembre 2010 14:59
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A quelques mois des élections prévues en 2011 la présidente dit vouloir repartir sur de nouvelles bases.
La présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf a annoncé hier le limogeage de l'ensemble de ses ministres à l'exception d'un seul, affirmant qu'elle voulait repartir sur de "nouvelles bases" avant les élections générales de 2011. "La présidente Ellen Johnson Sirleaf a demandé mercredi soir à l'ensemble de son gouvernement de prendre un congé administratif avec effet immédiat", indique un communiqué
gouvernemental. La présidente a précisé que la raison de cette mesure était que son administration entrait "dans une période critique" et que ce changement "lui donnerait l'occasion de repartir sur de nouvelles bases pour aller de l'avant". Le communiqué précise qu'un nouveau gouvernement sera mis en place "le plus rapidement possible" et que "plusieurs ministres" limogés pourraient "être à nouveau nommés". Seul le ministre aux affaires présidentielles, Edward McClain, reste en poste. Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue présidente sur le continent africain en 2005, a par ailleurs indiqué que plusieurs agences gouvernementales allaient être soumises aux mêmes changements.
Des élections générales (législatives et présidentielle) sont prévues en octobre 2011 au Liberia, pays ensanglanté de 1989 à 2003 par des guerres civiles qui ont fait quelque 250.000 morts et un demi million de personnes déplacées. Le rival malheureux de Mme Johnson Sirleaf à la présidentielle de 2005, l'ancienne vedette internationale de football Georges Weah, a fait part de sa volonté de se présenter à nouveau face à elle. Son parti, le Congrès pour le changement démocratique (CDC), a récemment conclu une alliance avec le Parti de la liberté (LP) dirigé par un important responsable de lopposition, Charles Brumskine, en vue d'une candidature unique. La président libérienne, candidate pour un second mandat malgré une promesse antérieure de ne pas se représenter, sera également opposée à l'ancien "seigneur de la guerre", Prince Johnson.