Quand on se souvient des expositions désastreuses qui ont eu lieu dans les espaces ‘privatisés’ du Palais de Tokyo (la pire ayant été, je crois, celle de Nivéa sur la peau où, seule, une composition de Nicole Tran Ba Vang sauvait la mise), c’est un plaisir que d’aller découvrir la friche, ces espaces vierges en travaux à l’étage en-dessous, promis à un bel avenir (jusqu’au 27 novembre, sur réservation seulement). Grâce à la galerie Perrotin, y est présenté un ensemble de pièces de Sophie Calle autour de la mort de sa mère, ‘Rachel, Monique’, personnage mythique et haut en couleur (dont l’épitaphe est “Je m’ennuie déjà”, voir l’article de Jean-Max Colard dans les Inrocks du 13 octobre).
* Une fresque de Masaccio dans l’église Santa Maria del Carmine à Florence montre l’ombre de Saint Pierre touchant des infirmes et des malades, qui guérissent aussitôt sur son passage, sans contact, sans regard, sans paroles, l’ombre seule (Actes, 5, 12-15).
Photo 1 courtoisie Galerie Perrotin; autres photos de l’auteur. Sophie Calle étant représentée par l’ADAGP, les photographies de son travail seront retirées au bout d’un mois.