Tout n’est que dégradés de gris, pas d’opposition entre jour et nuit, rien ne peut être aussi tranché, et pourtant je me retrouve à douter en noir et blanc, à tergiverser version ultra-graphique.
J’ai le cerveau qui grésille comme un vieux film pas encore numérisé et qui s’obstine à voir les nuances au travers d’un vieux poste télé, les oppositions sont tranchées, les contrastes renforcés, c’est soit noir ou soit blanc.
En fouinant sur le site Oaknyc, je suis tombé en extase devant un sac blanc craquelé, comme passé au Tipex, emballée, le cervelet tressautant de compulsivité mercantile, je me voyais déjà apprivoiser la bête et la domestiquer à bout de bras…Au moment de passer l’animal dans le panier, J’aperçois son double version noire qui sait tout aussi bien minauder.Et si dans un monde idéal il ne faut pas séparer les petits d’une même « portée », dans le monde revu et corrigé par mon banquier il va falloir que je choisisse.Chacun me bouscule de ses arguments, si le blanc est le plus renversant, le noir tout aussi beau est plus accommodant…Alors c’est noir ou c’est blanc ?Blanc ou noir?noir ou blanc?A peine soulagée de la migraine que ce dilemme vient de me donner, voilà qu’une nouvelle tentation en « négatif » pointer le bout de son nez…
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