Montpellier : non-lieu pour le professeur de sociologie

Publié le 05 novembre 2010 par Mcetv

Philippe Joron s’exprime pour la première fois suite à sa mise en examen pour l’agression mortelle d’un étudiant venu chez lui de nuit, cagoulé et armé. Un non-lieu a été rendu

Il y a un peu plus d’un an, Philippe Joron, maître de conférences en sociologie à l’université de Montpellier, a été mis en examen pour l’homicide volontaire d’un jeune étudiant, mort d’un arrêt cardiaque. Le jeune homme encagoulé et armé avait pénétré le domicile du professeur, avant d’asperger d’essence Philippe Joron, sa femme et son fils. Dans un élan de courage, Philippe Joron avait réussi à maîtriser son agresseur en le maintenant au sol en attendant la venue des gendarmes, que son épouse avait prévenus entre temps. Le jeune homme succomba à un arrêt cardiaque provoqué par la compression de sa cage thoracique.

Sa première interview

Mis en examen, Philippe Joron vient de bénéficier d’un non-lieu. Il s’exprime pour la première fois dans le Figaro :

« À cette époque, nous avons pensé déménager, pour quitter cette maison « salie », et par peur d’éventuelles représailles. Ce qui fut aussi très lourd à porter, ce sont les choses fausses qui ont été dites. L’avocat de la partie civile a déclaré que nous pratiquions des sports de combat, ce qui n’est absolument pas le cas. Et lors d’une conférence de presse organisée par le parquet, le lendemain des faits, il a été dit que j’avais étranglé mon agresseur, ce qui était faux et d’ailleurs démenti dès la première enquête. Je ne lui ai même porté aucun coup, je n’ai jamais voulu le tuer. »


« Pendant des mois, j’étais sur le qui-vive ; j’avais toujours peur de le voir surgir, cagoulé, dans la rue, ou à la fac. Heureusement, mes collègues et mes étudiants m’ont soutenu »


Lire la suite de l’interview de Philippe Joron sur le site du Figaro.

Photo : Vincent Damourette pour Le Figaro