Pour la première journée du Salon de la Photo à Paris,
Adobe a réunit hier quelques joyeux experts, dont votre serviteur, afin de présenter les mécanismes des réseaux sociaux et comprendre comment les photographes pouvaient s’insérer dans ce jeux; nouveaux comportement, bénéfices et risques éventuelles.
J’ai rappelé dans cette démarche de communication et de promotion sur le Net, deux notions nécessaires à la bonne « Web professionnelle attitude ».
Répartition pédagogique des marchés sur le stand Epson, photo Daniel Hennemand
Tout d’abord, il faut prendre conscience de notre existence dans ce monde des réseaux et évaluer notre surface apparente, notre visibilité.
Si vous, photographe, vous vous « exposez » en accrochant quelques centaines d’images sur cette monumentale cimaise électronique, vous courrez le risque d’être noyé et invisible.
Vous avez consacré beaucoup d’efforts et de temps à produire « la photographie » qui sera fatalement, une fois mise en ligne, confrontée à quelques dizaines de milliers de « visuels » semblables.
Il faut donc se différencier en accompagnant le fruit de votre création de son histoire et de la vôtre, vous, le créateur de ces images. Que vous soyez photographe reporter ou plasticien, vous avez une histoire à raconter à vos interlocuteurs de la toile.
Se distinguer des autres est indispensable pour faire apparaître une différence, attirer le regard et les sentiments de l’interlocuteur qui sera peut-être un iconographe, un éditeur, … un acheteur. L’image confrontée est souvent banale, des ensembles scénarisés auront plus de chance de passer la rampe.
Le second conseil porte sur l’enrichissement de vos images par des informations utiles à leur compréhension et à votre identification. Vous devez indexer vos photographies numériques avant de les « jeter en pâture » à vos lecteurs du Net. Une image numérique est un fichier, il y a peu de poésie dans cette assertion, mais cela comporte quelques avantages; entre autre celui de pouvoir véhiculer des informations vous concernant et concernant l’image elle-même. Ma préconisation est d’inscrire par le biais des métadonnées embarquées dans le fichier, toutes informations décrivant l’image, vous identifiant et précisant les possibilités de commerce que vous aurez définit. Pour la partie technique, la somme d’informations générées par le boîtier suffit la plupart du temps.
En résumé, diffusez des images mises en forme, publiez une partie de vous-même et non pas des photographies isolées qui vous relègueront instantanément au rôle de simple illustrateur concurrencé par des dizaines de milliers d’autres.
Diffuser des objets numériques enrichis des métadonnées informant sur la sémantique de l’image, sur la technique et sur les conditions juridiques. Il faut que le lecteur comprenne « qui a fait ça » et « comment peut-on le joindre pour négocier ».
Notre vanité et la législation française nous ont fait croire que le simple affichage de notre patronyme suffisait à protéger notre œuvre.
Ont participé à cette table ronde animée par Denis-Pierre Guidot, Business Development Manager DI-DVA, Adobe Systems France, avec le concours de Stéphane Baril et de Veronique Belluet :
- Arnaud Frich
- Antony Legrand
- Jean-François Vibert
- Marc Decristoforo
- Daniel Hennemand
Daniel Hennemand, v1.1
Edillia, la régie numérique des entreprises