Parce que je suis ouvert à toutes les formes de narration nous entrainant dans des univers imaginaires, cette note ouvre une nouvelle rubrique sur le blog : les Jeux Vidéos auxquels je joue, sur PS3. Je joue peu, pas longtemps, mais vous saurez à quoi !
Une histoire assez forte, donc, au service d'un jeu particulièrement immersif. Et pour cause, l'Animus est la traduction métaphorique d'un joueur qui se connecte à un jeu video. Le joueur est littéralement mis dans la peau de Desmond, et inversement. Les décors sont absolument magnifiques, reconstituant de bien belle façon ces villes du passé qui renaissent devant nous et que l'on peut explorer à loisir, une très grande liberté de mouvement étant donnée au spectateur. Hélas, tous ces éléments qui font jouer à cette épopée à travers le temps compensent un aspect quelque peu génant : le jeu, articulé autour de missions à remplir d'un certain type, assassiner une cible, ou plusieurs, voler une lettre, espionner, secourir une victime agressée par des brutes... , toujours les mêmes missions, se déroulant toujours de la même façon, se révèle assez rapidement répétitif. On retrouve d'ailleurs cela de plus en plus souvent dans les Jeux actuels, sacrifiant à un principe de jeu basique au sein d'éléments plus probants.
Mais surnage l'univers particulièrement puissant du Jeu. Le premier Assassin's Creed doit être vu comme un magnifique début, la première partie brouillonne d'une histoire enthousiasmante qui a encore tout à montrer.
A noter que Ubisoft semble avoir trouvé avec cet univers une poule aux oeufs d'or. Du coup, plusieurs supports développent encore cet univers : une série de 3 courts-métrages, Assassin's Creed Lineage, servent de préquelle au second volet. On y suit en effet le père d'Ezio dans sa carrière d'assassin. Un roman, Assassin's Creed Renaissance, reprend l'histoire d'Ezio telle que présentée dans le jeu. Et puis si une première Bande Dessinée est parue, un comic devrait retracer les aventures d'un Assassin russe.
Et dans J-13, le 18 novembre, débarque le 3ème volet de la saga, la suite des aventures d’Ezio dans la Rome du XVIème siècle, dans Assassin’s Creed : Brotherhood.
Fait exceptionnel, le jeu a été présenté lors d’un reportage du JT de TF1, soulignant la qualité apportée à sa reconstitution historique, et donc ses vertus pédagogiques, étonnant de parler autant en bien, dans un média, d’un jeu vidéo, et surtout un jeu dont le but est de commettre des assassinats… Mais chut, on ne l’avait peut-être pas précisé aux journalistes à l’origine du reportage.