Nous voici donc plongés au beau milieu de la vieille Ardenne,
Pays de forêts échancrées de schistes,
Tranchées par la rivière de Semoy,
Tout au long de ses galets d'argent.
Vêtue de son patchwork végétal,
La vieille dame est là,
Vaste.
Seule aussi,
Et usée, râpée,
Erodée, rouillée,
Un peu comme une de ces charrues délaissées,
Au gré des champs,
Des vents ou du temps.
Ah ! L'Ardenne : l'automne lui va si bien ...