Ce matin, calé entre les jours fériés des 1er et 11 novembre, est un de ces moments propices. Je me souviens de ces après-midis fériés de ma jeunesse où la télévision diffusait des films "intéressants", qui exaltaient le génie imaginatif de l'homme et sa créativité. Je me rappelle notamment d'un film qui racontait la jeunesse de Thomas Edison, l'inventeur notamment du télégraphe électrique. Qui s'en souvient ou le sait encore aujourd'hui ?
C'était dans les années 70, les années Giscard, un peu rejetées dans des temps rendus obscurs qui permirent l'arrivée des socialistes au pouvoir en 1981.
Quel contraste avec la télévision de 2010, qui s'évertue à battre des records de médiocrité !
Autre exemple de cette médiocrité contemporaine, les galeries souterraines du musée du Louvre à Paris. Au début des années 90 elles étaient remplies de commerces à dominante culturelle. J'y suis retourné l'année dernière : exit les reproductions miniatures des sculptures du Louvre, les libraires d'art ou autres Nature et Découvertes. Place aux fringues, aux godasses et aux bijoux. Seule une boutique de littérature théâtrale a résisté. C'est navrant.
Ce naufrage du génie de la pensée humaine me rend d'autant plus amer que nous commémorons le 40ème anniversaire de la mort du général de Gaulle, qui sut appeler un André Malraux au ministère de la Culture.
Quel contraste entre le grand Charles et la médiocrité du petit Nicolas ! L'un sut ressusciter son pays en 1940 et lui donner des bases solides en 1958. L'autre n'est que le fossoyeur de la grandeur des idéaux français et l'artisan de la régression française. Je ne suis pas gaulliste mais le contraste saute aux yeux.
Pauvre France, avons-nous vraiment mérité cela ? Qu'arrive donc vite un nouveau 18 juin qui génèrera un sursaut salutaire !