Des dégâts matériels lourds à Lyon II. La présidence ne souhaite pas négocier dans ces conditions
Le campus de l’Université Lyon II à Bron a subi d’importantes dégradations dans la nuit de mardi à mercredi : accès bloqués, murs tagués, vitres brisées, panneaux arrachés, et même une partie des archives contenant les dossiers des étudiants incendiées. Les dégâts évalués à « plusieurs milliers d’euros ».
Ces exactions seraient le fait d’une trentaine d’individus qui auraient violé la fermeture de l’établissement, décidé par la présidence suite au vote du blocage illimité par l’assemblée générale dans l’après-midi.
Pour la présidence de l’université, qui s’est exprimée par le biais d’un communiqué, « Il s’agit d’actes de délinquance pure et simple (…) mettre le feu aux archives d’une composante de l’université (…) relève de la mise en danger de la vie d’autrui et, le cas échéant, d’une procédure criminelle (…) L’université poursuivra les auteurs de ces actes dans le cadre des procédures de discipline interne et devant les tribunaux ».
Elle rajoute que « dans ces conditions [elle] ne peut accéder à la demande des délégations d’étudiants de procéder à la levée du contrôle des absences lors de la tenue des assemblées générales [car] tant que les tentatives d’occupation des locaux, ou de blocage se maintiendront, tout débat démocratique sera de fait rendu impossible ».
Photo @Pierre Augros pour Le Progrès