En voilà d'une belle nouvelle qui fait chaud au coeur dans la tourmente d'un monde agité avant de s'en servir. En effet, selon différentes sources aussi bien concordantes qu'informées et autorisées, on nous annonce l'arrivée ce jour sur le sol de notre douce France cher pays qui flatte ulence... du dernier Prix Nobel de la Paix en date et militant des droits de l'homme, Monsieur Liu Xiaobo. Et pour la peine (de prison), nous pourrons remarquer car ce n'est pas coutume, que notre président himself (et sa Carla brunie?) iront avec leurs petits pieds mignons l'accueillir sur le tarmac de l'aéroport. Pendant trois jours la République mettra les petits plats dans les bols, déroulera ses tapis rouges épais et montrera ainsi et une fois de plus au reste de la planète ébahie que ce n'est pas pour rien -bande de jaloux- que l'on nous appelle le pays des Droits de l'Homme, Liberté Egalité Fraternité club méditerranée et éponges pilate
Mais...heu... veuillez m'excuser , on me signale dans mon oreillette en moule vernie et bénie par sa chasteté que contrairement à ce que je viens de vous déclarer présentement et ici-même, ce ne serait plus le Prix Nobel de la Paix qui serait en visite protocolaire dans l'Hexagone, il aurait été empêché par nous dit-on : une mauvaise grippe. Nous lui souhaitons naturellement un prompt rétablissement et souhaitons donc la bienvenue à son homologue Wen Jiabao qui serait, selon nos fiches le dernier Prix Nobel de la Dictature qu'il aurait remporté sur le poteau (d'exécution) tant il était difficile de départager un certain nombre de concurrents tous aussi méritants les uns que les autres et parmi lesquels nous pouvons citer Kim Jong 2 (le retour) ou encore Vladimir Vladimirovitch Poutine (pour les plus connus).Les services en carpettes et moquettes de l'Etat ne seront ainsi pas pris au dépourvu et c'est fort aise, puisque les tapis rouges symbole du sang des peuples en lutte pour leur émancipation seront tout aussi raccord pour signifier le sang des condamnés à mort, des torturés et autre bastonnés de première...Mais, chers téléspectateurs, nous pouvons voir depuis notre tour de contrôle transformée pour l'occasion en mirador -une petite attention délicate, mais non, voyons, ne nous remerciez pas- que la foule du tout Paris économique, politique et machiavélique en diable se presse aux côtés de notre président- enfin... trois pas en arrière...trois pas de l'autre côté hum pardon! - pour accueillir cet invité de marque (made in china the People's Republic) qui selon le protocole devrait signer quelques autographes à quelques privilégiés dont Madame Lauvergeon présidente de Gôche d'Areva ou encore monsieur Henri de Castries président d'Axa...C'est notre balance commerciale qui va être contente moui moui moui ! hein qu'elle est contente gnignigni...Quand aux Droits de l'Homme, encore cette fois on s'en contre-balance puisque ça ne rapporte rien enfin si, que des emmerdes... et puis comme disent si bien les pragmatiques politiques "si c'est pas nous ce sera d'autres alors..".ou encore "c'est plus compliqué qu'on crôa" mais aussi "oui, enfin c'est intéressant de revenir sur l"Histoire quand il y a recul et heu...prescription" ( n.d.c.comme par exemple dans quarante ans sur Arte ...ou chez france 2 , ce soir avec la fesse cachée de Mitterrand en Algérie)
En attendant, pour reprendre un proverbe connu et traduit dans les toutes les langues ou presque "Pendant les tortures , le marché continue"
Et n'oublions pas, en conclusion (intestinale) de signaler qu'un des sponsors du diner de gala offert avec nos sous au premier sinistre chinois serait- parait-il-une grande marque de cachets pour lutter contre les aigreurs d'estomac.
Mais la question qui brûle également toutes les premières lèvres qui comptent et bruisse dans le Landerneau parigote c'est bien sur: Carlita va t-elle chanter et offrir son dernier alboume avant qu'il ne soit expédié au pilon, les cartons commençant à encombrer le palais avant un futur déménagement ...