Auto-promotion,c'est le mot du moment.
Dépaysement, c'est l'autre mot du moment.
Google est superficiel, il aime les surfaces et ne cherche donc qu'à s'étendre. Une fois qu'il tient un concept, il nappe la terre entière avec, en l'occurence il la "mappe". Le plus important, c'est la peau, n'est-il pas ? Les Google Car gloutonnes enfournent donc tout ce qu'elles peuvent panneauter pour créer un monde virtuel aussi imaginaire que le monde de l'evêque Berkeley. On s'y leurre à s'y dépayser. Balade immobile du touriste flegmatique et blasé qu'on en devient car tout, sur cette surface, est sur le même plan. On s'y perd en retrouvant tou. Bele illusion de posséder le monde, mais c'est un mirage. Il faut ramer et ramer encore en cliquant sur ces flèches qui vous font avancer telle une barque poussive dans un décor d'opérette. Tout le monde l'a bien compris, le plus marrant, c'est de chercher l'accident, l'insolite, un soupçon de vie dans cette maussade homogénéité.