Ce procès est objectivement celui de la liberté d’expression. Mais ce procès concerne aussi la vérité, et la manière de l’établir. Les phrases que j’ai dites et les comparaisons que j’ai faites, citées en introduction, sont-elles vraies ? Quelque chose de vrai peut-il être condamnable ?
Geert Wilders, déclaration en début de procès
Je vous invite à aller lire deux témoignages récents, qui viennent d’être mis en ligne par Bivouac-ID avec leur traduction : celui de Wafa Sultan, et celui de Hans Jansen. Des choses importantes y sont exposées, et qui doivent être connues. Je ne pense pas une seconde que les médias français vont faire suivre tout cela.
On attribue la phrase suivante à Gandhi :
Celui qui voit un problème et qui ne fait rien fait partie du problème.
Gandhi
Elle permet de comprendre les journalistes et politiciens qui ne font pas bien leur travail : en refusant de voir les faits, en se réfugiant dans un déni confortable, ils peuvent continuer à ne pas se percevoir comme faisant partie du problème. C’est pratique mais, comme le disait également Gandhi :
L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Article paru sur Expression Libre, membre du Reseau LHC.