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[Découverte] Overbleed: l’instinct du tueur

Par Jibouille

Martyrisé par ses camarades de classe, il décide de mettre fin à ses jours en se suicidant avec son ami Akira, qui subit la même chose. Pourtant, Kei survit mais pas Akira. Alors qu’il continue d’être le souffre douleur, il tombe par hasard sur une vidéo de combat de rue, où l’un des combattants écrase son adversaire. Kei découvre avec stupeur que ce champion n’est autre qu’Akira, surnommé maintenant « Bunen ». Pour savoir ce qui se passe, Kei décide de donner rendez au champion. Cependant, c’est un autre qui vient au rendez-vous, pour combattre. A ce moment, Kei n’a pas d’autre choix que de se battre.

[Découverte] Overbleed: l’instinct du tueur

Pas la peine de faire un long préambule: Overbleed cartonne méchamment.

L’histoire, sans être non plus totalement originale, affiche un scénario qui tient toutes ses promesses dans ce premier tome. Mais ce qui fait la force de ce manga c’est son personnage principal: Kei. Véritable mauviette dans les premières pages, pensant à fuir la situation plutôt qu’à l’affronter, il révèle vraiment sa nature petit à petit. Le changement peut paraitre rapide mais elle est le symbole de sa révolte, ou peut-être comme un réveil interne. Je pense que les deux sont vrais. Les brimades l’ont poussé vers une sorte de « je-m’en-foutisme » et ont accru ses capacités. Paradoxalement, cela lui permet de découvrir un nouveau sens à sa vie.

[Découverte] Overbleed: l’instinct du tueur

Manga assez violent, ce n’est pas dans les combats, mais plutôt dans les thèmes. Entre suicide, combats de rue, humiliation et perte de la réalité, voilà une image pas très flatteuse de la société. Si bien que Kei n’a pas le choix au final: être le chassé ou le chasseur. Mais le plus étonnant est sans aucun doute la réaction de l’entourage. Au lieu de mettre en garde contre une pente fatale, ils acquiescent (« vas-y, continue, j’adore les combats » ou « finis-le »). C’est assez surprenant mais pas inintéressant en soi. Je dirai même que c’est là tout l’intérêt puisqu’on oublie le politiquement correct, pour entrer dans le background de la société. Ici, on règle ses problèmes aux poings.

Un manga qui commence fort et qui continuera sur cette lancée, surtout pour le dessin qui est très soigné et expressif. Intense, violent, avec une part de mystère, Ki-oon a encore frappé juste.


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