Entre le 17 et le 21 novembre prochain, Les Nuits Capitales auront pour mission de prouver que Paris ne meurt pas en silence une fois le soleil couché. Pour commencer en beauté ce périple nocturne de cinq jours, Hartzine vous propose de déguster l’apéritif à l’International en compagnie de trois groupes prometteurs.
C’est Luis Francesco Arena qui aura l’honneur d’ouvrir les festivités avec sa folk psychédélique qui a déjà ravi les premières parties d’Andrew Bird, Syd Matters, Moriarty ou encore Troy von Balthazar. Pour mieux rendre l’ampleur des nouvelles compositions figurant sur son troisième album, Chess In The Abyss, il sera accompagné pour la première fois sur scène d’un groupe complet qui, on n’en doute pas, saura retranscrire à merveille les mélodies beatlesiennes du prolifique Pierre Louis.
La relève sera assurée par un trio dont on vous avait déjà chanté les louanges en juin dernier. Découvert en première partie du concert de Serena Maneesh à la Maroquinerie, Pyjama avait eu le mérite de sauver la soirée de la déconfiture la plus totale grâce à l’enthousiasme débordant de ses membres et à leur noise pop saupoudrée d’un humour bienvenu face aux postures de diva du leader de la formation norvégienne. Ce soir, mesdames, préférez le confort des charentaises aux talons aiguilles, car Pyjama risque fort de vous secouer les écoutilles.
Enfin, place à la star de la soirée, SUEELLEN qui, comme son nom ne l’indique pas, est un quatuor emmené par le photographe français exilé à Bruxelles Benoît Richard. Le groupe, formé à la fin du dernier millénaire, a fait évoluer sa folk originale vers le post-rock flamboyant de son premier album éponyme, dont la sortie coïncide avec la date de l’International - les choses sont bien faites, n’est-ce pas ? Cet événement n’est qu’un prétexte supplémentaire pour venir encourager la talentueuse SUEELLEN.