Tout le monde sait ou peut deviner ce que signifie le terme grec phile ; on le retrouve en effet dans nombre de mots utilisés couramment dans la langue française, utilisé comme préfixe : la philanthropie, la philatélie, la philosophie, etc.
Parfois, phile est utilisé en suffixe et placé en fin de mot, avec le même résultat : la cinéphilie, l’anglophilie, la colombophilie, l’apotemnophilie (beeuuaaah), etc.
Ce terme se traduit donc par « aimer beaucoup, apprécier, être amateur de », que l’on oppose généralement à « phobe » (qui est donc la peur de quelque chose : l’aérophobie – peur des courants d’air – (ha, mon dieu, un courant d’air !, on va tous mourir !!), la phobophobie -peur de la peur-, etc.). Quelquechosephile peut également signifier « être atteint de » : hémophile, spasmophile, etc.On en arrive au sujet de cet article. Un spermophile n’est pas ce que l’on pourrait penser au premier abord : ce n’est notamment pas quelqu’un ayant un appétit sexuel démesuré ni, au sens propre comme au figuré, une soif hors norme, qui aurait pour objet la semence masculine ; et ce n’est pas non plus quelqu’un atteint de sperme !
Non, un spermophile, c’est un petit rongeur, tout mignon, vivant principalement en Amérique du Nord (il en existe plusieurs espèces, dont deux vivent en Afrique centrale et deux autres en Europe de l’Est).
Et s’il ne faut pas se fier à sa première idée ni à ce qu’on peut lire sur le net (surtout pas à ce que l’on peut lire sur le net !), il n’en reste pas moins que le spermophile se nourrit de plantes et de graines, d’où son nom.
A priori, et pour conclure, il n’existe pas de traitement à base de spermophile indien.
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