Depuis Les Yeux jaunes des crocodiles, c’est avec impatience que l’on attendait la suite de la saga pancolienne tant le premier volet avait su nous emporter. On ne se lasse pas de retrouver cette famille ordinaire au destin extraordinaire. Entre les doutes et les inquiétudes de Joséphine, la crise d’adolescence de sa fille cadette Zoé, le fantôme d’Antoine, les rebondissements entre le couple Marcel et Josiane ou encore la vengeance de Henriette, les péripéties de vie des uns et des autres alimentent le roman de Katherine Pancol et lui font tenir la cadence. La diversité des personnages, des histoires et des émotions qui en découlent sont incontestablement la marque de fabrique et la force de cette série.
Mais contrairement au premier tome, on regrettera dans La valse lente des tortues la partie thriller du roman un peu trop prononcé pour ce genre de littérature. La méditation, l’introspection ou les rêveries dans lesquelles les personnages se réfugient à divers moments se conjugent assez mal avec le temps précipité du roman policier à suspense qui demande à ce que le rythme soit soutenu.
Le second volet a beau être en demi-teinte, cela n’enlève rien au magnétisme de cette série qui continue de nous envoûter.