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Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, de Woody Allen

Publié le 21 octobre 2010 par Vivons_curieux

http://www.premiere.fr/var/premiere/storage/images/racine/film/vous-allez-rencontrer-un-bel-et-sombre-inconnu/31938158-18-fre-FR/Vous-allez-rencontrer-un-bel-et-sombre-inconnu_petite_affiche_169.jpgHelena a un chagrin d’amour. Son mari qui refusait de se voir vieillir l’a quittée pour rejoindre les bras d’une jeune prostituée de vingt ans son cadet. Elle qui n’a justement plus cet âge trouve refuge dans l’alcool et chez Cristal, une voyante qui lui prédit une histoire d’amour avec un bel et grand inconnu. Sa fille Sallly elle n’a pas mis longtemps à le trouver : ce sera son nouveau patron, un bel hidalgo, pour échapper à son mari Roy, un écrivain raté qui cumule les petits boulots et cherche son inspiration dans le décolleté de sa voisine d’immeuble.

Un an seulement après la sortie de Whatever Works, le réalisateur américain aux petites lunettes noires est de retour dans les salles obscures avec un nouveau long-métrage au titre mystérieux et intriguant. L’histoire se déroule dans la capitale britannique mais elle aurait très bien pu se passer tout autre part tant le décor ne semble pas avoir changé. Un soin particulier apporté à l’image, une ambiance feutrée digne d’un salon de thé anglais, une voix off installe et conclut l’intrigue et ses personnages, le tout subtilement orchestré par une musique entraînante. Voici l’univers de Woody Allen. Le genre n’est pas nouveau, c’est la marque de fabrique de ses derniers films.

C’est d’ailleurs ce que l’on pourrait lui reprocher. Les meilleures confitures ont beau se faire dans les vieux pots, encore faut-il savoir lire la date de péremption. À l’exception de Match Point ou de Scoop, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu ressemble beaucoup trop à ses trois derniers films. Si le casting a été soigné et la réalisation maitrisée (notamment au moment d’un vif échange entre Helena, sa fille et son beau-fils), le manque de nouveauté et l’impression de déjà-vu laissent progressivement place à la lassitude et à l’ennui. Le comique des rares scènes du genre est prévisible à un tel point que les personnages au départ attachants finissent par devenir agaçants. On les oublie définitivement une fois le générique de fin lancé.

Sortie en salles le 6 octobre 2010


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