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Agnes Obel - Philarmonics
Label: Pias / Musikvertrieb
Folk Quelques notes de piano, une mélodie, une voix douce et sensuelle… Attention vous risquez de tomber sous le charme d’Agnes Obel.
Attention talent ! La vague déferlante venue du Nord arrive chez nous et risque bien de tout embarquer sur son passage. Pourtant ce n’est que douceur, subtilité et tendresse. Nos cœurs ne peuvent que chavirer à l’écoute de PHILARMONICS, premier album d’Agnes Caroline Thaarup Obel. La jeune chanteuse est originaire du Danemark mais s’est exilée à Berlin (encore une) depuis 4 ans avec ses deux pianos. On ne pond pas un album comme ça par hasard, donc pas besoin de vous refaire l’historique avec la famille de musiciens et les cours de piano dès son plus jeune âge. Le talent, ça se mérite et ça se travaille. Et elle a bossé la belle Agnes, d’abord dans un groupe avant de se lancer dans une carrière solo. Et la voilà qui pose fièrement sur la pochette de son album. C’est vrai qu’elle a de quoi être fière Agnes, car PHILARMONICS est un album à fort potentiel. Les 12 titres qui composent cet album sont réussis, même si l’essentiel est plutôt regroupé au début du disque. Ce sont des titres mélancoliques où le piano est forcément très présent. Quelques cordes de guitare ou de violoncelle apparaissent toutefois par-ci par-là. Certains morceaux pourraient figurer sur des bandes originales de films et il y a fort à parier que certains producteurs se battent à coup de dollars pour obtenir ces chansons. D’ailleurs le très beau "Just So" figure déjà sur une pub de télécommunication en Allemagne.Une rivière de mélancolie et de tendresse
Le début du disque est donc particulièrement efficace avec ses « tubes ». L’intro instrumentale "Falling Catching" nous fait tout de suite penser à une musique de film ou de série TV. En plage 2 et 3, les deux meilleurs titres de l’album s’enchaînent et nous font tourner la tête. "Riverside", une rivière de mélancolie et de tendresse. La voix d’Agnes est tellement profonde et dégage énormément d’émotions. On n’est pas remis que le mélodieux "Brother Sparow" nous transpèrse la tête. Quelques notes toutes simples, mais tellement justes et efficaces. On se demande pourquoi personne n’avait encore trouvé cette mélodie, tellement elle parait évidente. "Just So" que les Allemands doivent donc connaître poursuit l’excellent travail et classe définitivement l’album parmi les grands crus. En 4 morceaux, la claque est déjà là.
La suite de l’album est de qualité, peut-être un peu moins accrocheuse que le début, mais l’auditeur retrouvera encore de quoi satisfaire sa soif de spleen et d’idéal. Toujours des mélodies parfaites pour des films où tout peut chavirer d’un instant à l’autre (Philarmonics, Wallflower). Ces moments où le temps est suspendu à une note de musique. "Over The Hill" en fin d’album nous achève. Bam.
Enfin, pour celles et ceux qui ne seraient pas convaincu de ces quelques lignes, signalons qu’il y a la possibilité d’aller voir Mlle Obel en live. La jeune chanteuse passe par chez nous pour 5 dates, dont le 16 novembre à Nyon, au bar La Parenthèse et le 17 novembre au Bleu Lézard de Lausanne. Vous pourrez dire à vos amis « J’y étais ! ».
Ecrit par Anthony Golay - Le 2 novembre 2010
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